La Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap) qui s’est réunie en Assemblée plénière, le mercredi 5 septembre 2012 à Libreville, a lancé le processus électoral des législatives partielles pour le district d’Ikoy-Tsini dans l’Estuaire et des élections locales pour Omboué dans l’Ogooué-Maritime.
C’est en effet suite au rendu des décisions de la Cour constitutionnelle que cette assemblée plénière a siégé autour du président de l’institution, Réné Aboghé Ella. A l’issue des décisions de la haute juridiction, la Cenap disposait respectivement d’un délai de deux mois (élection législative partielle) et de trois mois (locales partielles) pour organiser ces élections. Elle a de ce fait choisi de fixer au 20 octobre la tenue de ces deux scrutins. Auparavant, les membres de chargés de suivre ce processus électoral devront prêter serment le vendredi 7 septembre 2012 devant les neuf sages de la Cour constitutionnelle.
Selon l’Agence gabonaise de presse (AGP), pour le scrutin législatif la campagne électorale s’ouvrira le 10 octobre à 00h (23h GMT) et s’achevera le 19 octobre 2012. Le vote quant à lui est programmé pour le samedi 20 octobre 2012.
Après une notification faite à la Cour Constitutionnelle et au ministère de l’Intérieur, la Cenap avait déjà nommé, le 22 août dernier, les présidents des commissions devant gérer ses élections partielles dans ces deux localités. Manuella Nguema supervisera donc l’élection d’Omboué et Fiacre Béranger Ntoumbiri celle du district d’Ikoy-Tsini.
La législative partielle d’Ikoy-Tsini est la résultante de la vacance de siège du député élu, Paul Biyoghé Mba, nommé président du Conseil économique et social (CES). La locale d’Omboué est due, elle, à la démission de la majorité absolue des membres du Conseil municipal de cette localité, conduisant de ce fait à l’éviction la mairesse, Huguette Ossinga Pam, reprochée de certains actes contre l’avis des autres élus ou contre le quitus du Conseil.
En attendant, la Cenap doit également assurer la formation des scrutateurs et de tous les personnels devant intervenir dans ce processus électoral partiel. D’où l’organisation, à la Cité de la démocratie de Libreville, d’un atelier de formation destiné à ces personnes.