Le nouveau directeur général de la Concurrence et de la consommation, Modeste Mfa Obianga et son équipe a effectué jeudi, une descente ‘’musclée’’ dans les magasins et échoppes pour s’assurer de la baisse des prix des produits de première nécessité annoncée le 14 août dernier par le gouvernement.
‘’Cette opération, à caractère pédagogique, constitue la première phase qui va durer 15 jours’’, a affirmé M. Mfa Obiang, relevant que plusieurs opérateurs économiques, notamment les épiciers exerçant dans les communes de Libreville et d’Owendo semblent trainer les pieds.
‘’J’invite donc ceux qui trainent les pieds de se conformer dans l’immédiat sous peine de sanctions’’, a-t-il averti.
Séance tenant, les agents de la DGCC se sont activés à afficher les prix homologués arrachant les anciens prix sous le regard désabusé des tenanciers des petites et grandes alimentations.
’’Lors des prochaines visites, les amandes seront infligées aux commerçants récalcitrants’’, a ajouté M. Mfa Obiang. En cas de récidive, la sanction extrême, c’est-à-dire la fermeture des magasins sera prononcée.
La DGCC poursuivra dans les prochaines semaines, l’opération vérification de l’application de la mesure gouvernementale à l’intérieur du pays. Elle sera accompagnée au cours de cette mission des membres de la direction générale des Douanes et des Impôts.
Dans un décret du 14 août dernier, le gouvernement a décidé de plafonner les prix de certains produits comme la viande de bœuf, la volaille, les poissons, les conserves de poissions, les légumes en boite importés, l’huile et le paquet de sucre. L’objectif est de lutter contre la vie chère.
Les produits de la Société de brasserie du Gabon (SOBRAGA) ont fait également l’objet de cette mission aux allures pédagogiques. Les boissons gazeuses (Coca cola, Fanta, Djino…), bières et autres (Guinness, Rebab, Castel Berr, 33 Export, Whisky Black, Booster…) sont concernés aussi par cette mesure.
Pour plus d’efficacité, l’Etat a renoncé à percevoir les droits de douanes et de TVA sur l’ensemble de ces produits durant 3 mois. Le manque à gagner est estimée à 11 milliards de FCFA.