Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a annoncé lundi au cours de son allocution sur l’Etat de droit à la tribune des Nations unies que le Gabon briguera un nouveau mandat au conseil des droits de l’homme des Nations unes dès janvier 2013.
Ce nouveau mandat permettrait aussi au Gabon de poursuivre sa coopération avec les organes chargés d’appliquer la justice pénale internationale pour lutter contre l’impunité et la criminalité transnationale organisée, à travers le braconnage et la pêche illégale.
Le Gabon, qui possède une des plus riches biodiversités d’Afrique tropicale et qui joue un rôle moteur dans la sauvegarde de la forêt du bassin du Congo, deuxième poumon vert de la planète après l’Amazonie, est particulièrement touché par cette criminalité transnationale, notamment à travers le braconnage.
En représentant à nouveau le continent africain dans ce Conseil, le Gabon voudrait amener les Etats à dialoguer de manière constructive afin d’améliorer leur coopération mais aussi aider à lutter plus efficacement contre la criminalité transnationale.
D’autre part, le chef de l’Etat gabonais souhaiterait rendre plus équitables et plus démocratiques la gouvernance et les institutions globales.
‘’L’ Afrique doit être justement représentée au sein d’un Conseil de sécurité réformé’’, a soutenu Ali Bongo Ondimba, ajoutant qu’il est primordial d’améliorer le dialogue entre les états grâce notamment à un changement dans le fonctionnement du Conseil des droits de l’Homme, dont la responsabilité est de renforcer la promotion et la protection des droits.