Lors de la cérémonie, en différé hier soir à Paris, de la commémoration du 52ème anniversaire de l’accession du Gabon à la souveraineté internationale, l’Ambassadeur du Gabon en France, son Excellence M. Germain Goyo Moussavou, a salué dans son discours que Gabonews publie en intégralité, la volonté réaffirmée de la France d’ accompagner le Gabon dans ses ambitions de développement.
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Excellences Messieurs les Ambassadeurs, Chers Collègues,
Mesdames et Messieurs les Chefs d’entreprises,
Mesdames et Messieurs les Amis du Gabon,
Mesdames, Messieurs,
Chers compatriotes,
Distingués Invités,
En cette cérémonie de commémoration du 52ème anniversaire de l’accession du Gabon à la souveraineté internationale, je voudrais vous exprimer mes sincères remerciements pour l’honneur que vous nous faites en acceptant de prendre part à ce cocktail, et de partager avec nous des moments de convivialité.
Aussi, me soit-il permis de voir à travers votre présence ce soir l’attention particulière que vous accordez à ce qui touche de près ou de loin le Gabon et le peuple Gabonais. Soyez en très sincèrement remerciés.
Cette cérémonie, nous avons tenu à l’organiser en différé, comme vous l’avez constaté, afin de nous permettre de nous retrouver avec ceux et celles d’entre vous qui sont absents de Paris ou de la France le 17 août, jour de la Fête Nationale du Gabon.
Mesdames et Messieurs
Distingués Invités,
Depuis quelques années, et précisément depuis l’investiture du Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, le Gabon s’est inscrit dans une trajectoire inexorable de prospérité. Contraints par la multiplication et la complexité des défis actuels, les Gabonaises et les Gabonais ont fait le choix de se mobiliser pour un développement que nous appelons de tous nos vœux et pour lequel nous n’entendons pas céder à la tentation de la démobilisation.
Le Programme Stratégique Gabon Émergent, cadre de mise œuvre pratique du Projet de Société du Chef de l’État, constitue le fil conducteur de ces efforts que mon pays s’emploie ardemment à déployer.
Dans cette perspective, nous nous attelons également à multiplier et à consolider les partenariats fructueux avec les partenaires au développement et les pays amis, au nombre desquels la France. A ce titre, et au regard des excellentes relations historiques d’amitié entre les peuples français et gabonais, nous ne pouvons que nous réjouir de la volonté réaffirmée de la France d’accompagner le Gabon dans ses ambitions de développement, comme évoqué lors de la rencontre de l’Élysée du 05 juillet dernier entre les deux Chefs d’État, Leurs Excellences François HOLLANDE et Ali BONGO ONDIMBA.
Aussi, voudrais-je en cette circonstance, réitérer notre volonté de voir les opportunités de partenariats s’ouvrir plus densément vers les nouveaux secteurs prioritaires porteurs de la croissance du Gabon, et garants d’une meilleure justice sociale.
En plus d’un volume plus important des investissements actuels, notamment dans les secteurs miniers, pétroliers, dans les BTP, dans les infrastructures de transport, de communication, de santé, de logement, nous souhaitons voir se nouer au Gabon des partenariats entre PME françaises et gabonaises et des partenariats public-privés qui répondent encore plus fidèlement à l’objectif de diversifier les sources et les acteurs de la croissance.
Mesdames et Messieurs Distingués Invités,
Le Gabon, cette terre de stabilité et d’hospitalité, ressemble aujourd’hui à un vaste chantier à ciel ouvert. L’enjeu est d’importance : il s’agit d’inscrire ce pays, qui s’est construit sur la préservation des valeurs de paix et d’unité, parmi les nations émergentes à l’horizon 2025.
Tel est le cap fixé par le projet de société du Chef de l’État, « l’avenir en confiance ».
Parlant de ces valeurs qui fondent la nation gabonaise, je voudrais avoir une adresse à l’endroit de la communauté gabonaise dont quelques membres sont ici présents.
A vous mes cher(e)s compatriotes, je voudrais vous renouveler l’invitation du Président de la République à nous réapproprier notre nation, que nous devons apprendre à aimer et à préserver.
Le projet de construire un pays émergent, auquel nous sommes tous conviés, ne peut réellement se réaliser sans une mobilisation collective.
Les 52 ans d’indépendance du Gabon que nous célébrons représentent beaucoup plus qu’une simple accumulation des années. Ils correspondent à cinq décennies de paix et de stabilité, dans un environnement hélas trop souvent exposé aux accélérations brutales et douloureuses de l’histoire.
Ce désir de vivre et de bâtir notre pays ensemble, nous l’avons maintes fois exprimé dans les moments les plus déterminants de l’histoire politique, économique et sociale de notre pays. Ce désir de communauté de destin, il nous faut encore le réaffirmer, en faisant preuve de réalisme et de lucidité, au moment où nos aspirations légitimes d’un mieux-être justifient qu’ici et là des améliorations de notre quotidien sont perceptibles. Mais, je me permets de le dire une fois encore : ce n’est qu’unis que nous pourrons y arriver.
A ce propos d’ailleurs, dans son ultime allocution à la nation, en date du 1er janvier 2009, le Défunt Président Omar BONGO ONDIMBA disait, je cite: « (…) nous sommes tous interdépendants. S’exclure mutuellement, c’est se priver des intelligences, des capacités, des compétences dont notre pays a besoin. Le combat pour le Gabon est le combat de toutes ses forces vives, de tous ses enfants, sans référence communautaire, sociale, religieuse ou d’appartenance politique ». Fin de citation.
Je ne saurais terminer sans vous inviter à être de dignes Ambassadeurs du Gabon, à vous comporter comme tels, afin de mieux vendre la « destination Gabon » riche d’un capital d’avantages comparatifs multiformes.
Mesdames et Messieurs
Distingués Invités,
Le Gabon est aujourd’hui un État fort parce qu’il a su évoluer sur la scène internationale en développant des relations d’amitié et de coopération fructueuses ; des relations qui, comme celles qui existent avec la France, se structurent au gré de la recherche permanente d’un compromis heureux entre les impératifs de développement et le souci de maintenir intacts plus de cent ans d’une proximité que les peuples gabonais et français veulent intemporelle.
Sa prospérité et son évolution sur la scène internationale, le Gabon les doit aussi à bien d’autres pays – africains, européens, américains et asiatiques – qui ont accepté de partager avec lui une partie de leur histoire. Cette belle et exaltante aventure, le Gabon voudrait la poursuivre avec vous et avec vos États respectifs, Mesdames, Messieurs.