La concurrence déloyale que livrent les vendeurs occasionnels des fournitures scolaire aux libraires, réduit considérablement les recettes de ces derniers au point qu’ils demandent l’intervention de la direction du commerce.
D’après les gérants des librairies, les vendeurs occasionnels leur livrent une farouche concurrence en cassant les prix des fournitures jusqu’à un niveau, jugé intolérable.
« Un cahier de 1000 francs CFA chez nous, se vend presqu’à moitié prix chez les vendeurs ambulants », a expliqué à GABONEWS, Uché, propriétaire d’une librairie.
Les patentes et autres taxes payées par les libraires sont trois fois plus élevées que les sommes déboursées par les vendeurs occasionnels qui ne sont pas du tout spécialisés et qui travaillent au gré des saisons.
Des sources municipales ont révélé que nombreux de ces vendeurs exercent dans l’inégalité. « Peu de vendeurs s’acquittent de la taxe y relative fixée à 60.000 Francs CFA. La majorité se déjouent des agents municipaux pour écouler leur marchandise », a révélé un agent de la mairie sous le couvert de l’anonymat.
L’ex gare – routière qui jouxte avec le marché Mont – Bouet de Libreville est le plus espace d’échange commercial du pays. A cheval entre le 2ème et le 3ème arrondissement de la commune de Libreville, il est non seulement la principale source des recettes de la mairie centrale, mais constitue également son premier goulet d’étranglement.