La 5ème édition du festival international de théâtre du Gabon (FITHEGA) a pris fin, vendredi soir au Centre culturel français de Libreville, à la satisfaction des participants et des organisateurs qui ont appelé à un soutien plus conséquent des pouvoirs publics.
Deux représentations ont agrémenté cette soirée de clôture. La troupe universitaire, Nzimba théâtre du Gabon a présenté « Pas d’embauche » avant que Mono théâtre de Côte d’Ivoire ne vienne clore la série des spectacles offerts pendant les 5 jours qu’a duré ce 5ème FITHEGA.

Le président de la Fédération gabonaise de théâtre, Jules Ngaté, le représentant des festivaliers, Jacobin Yarro, le directeur du FITHEGA, Jean-Fidèle Nziengui Nzamba et le 2ème secrétaire général adjoint du ministère de la Culture, Hugues Mouckagha, se sont succédés sur la tribune pour remercier tous les partenaires de l’événement.

Ils ont également manifesté leur satisfaction au regard de la convivialité, de la fraternité et surtout de la qualité des spectacles qui y ont été donnés. Enumérant quelques difficultés auxquelles il fait face pour mener à bien ce projet, le directeur du festival a interpellé la tutelle pour un soutien plus accru.

Les festivaliers se sont séparés en se donnant rendez-vous pour la prochaine édition.

Lancée le 21 septembre, la 5ème édition du FITHEGA a vu la participation d’une douzaine de troupes originaires de plus 6 pays de l’Afrique francophone, notamment le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Tchad, le Cameroun, la RCA , le Congo Brazza et le Gabon, pays hôte.

L’organisation internationale de la francophonie (OIF), le Centre culturel français (CCF) Saint-Exupéry de Libreville et le ministère gabonais de la culture ont été les principaux bailleurs de cette fête du théâtre africain.