Le ministre en charge de l’Éducation nationale, Séraphin Moundounga, a effectué le 18 octobre 2012, une tournée inter établissements. But de l’opération : s’enquérir du démarrage effectif des cours, qui piétinent encore dans certains établissements depuis la rentrée des classes, sonnée il y a deux semaines.
Après avoir lancé, le 1er octobre dernier la rentrée scolaire et universitaire 2012-2013 sous le signe du renforcement des acquis et de l’innovation, le patron de l’Éducation nationale, Séraphin Moundounga, et son ministre délégué, Paulette Mounguengui, se sont rendus le 18 octobre 2012 dans deux établissements de la capitale gabonaise, pour divers motifs.
Le lycée public d’Angondjé a donc été visité dans le cadre de la première étape de sa tournée inter établissement. Au cours de cet arrêt d’Agondjé, le ministre Séraphin Moundounga a pu s’imprégner de la reprise effective des cours dans ce nouveau lycée, créé au sein du stade de l’Amitié en vue d’offrir d’urgence une structure d’accueil aux 2000 nouveaux lycées admis au concours d’entrée en 6e session 2011.
Contrairement à certains lycées du pays qui tardent à emprunter le train de la reprise des cours pour diverses raisons, parmi lesquelles, l’absence au poste des enseignants nouvellement affectés, l’absence de tables et bancs dans certaines structures d’accueil, les cours ont bel et bien repris au lycée d’Angondjé, a pu constater l’hôte spécial des apprenants de cet établissement.
Après l’escale d’Agondjé, la tournée inter-établissement s’est poursuivie au collège d’enseignement secondaire Léon-Mba. Il était ici question de s’assurer de l’avancement des travaux de construction de trois bâtiments visant à pallier l’insuffisance de la capacité d’accueil.
Cette opération de construction et réhabilitation de certaines structures scolaires interviennent conformément à l’une des recommandations des États généraux de l’Éducation, de la recherche et de l’adéquation formation-emploi, des 17 et 18 mai 2010, qui stipulaient le renforcement des capacités en infrastructures et en ressources humaines de qualité.
Selon le membre du gouvernement, les travaux sont actuellement réalisés à plus de 80% et se passeraient bien.