Le ministre de l’économie numérique, de la communication et de la poste, Blaise Louembé a ouvert, lundi à Libreville, les travaux du séminaire sur le logiciel Spectrum management system for developing countries (Sms4dc), relatif à la gestion automatisée du spectre de fréquences radioélectriques, devant une centaines de participants venus des pays francophones.
Selon le ministre Louembé ‘’la formation qui va être dispensée permettra aux pays de l’Afrique subsaharienne de disposer des cartes de couverture radioélectriques appropriées et des informations nécessaires à la coordination aisée de fréquences à nos frontières’’.
Expliquant, par ailleurs, que ‘’ces outils vont confirmer le tracé des frontières de nos pays, de déterminer les régions de la radiocommunication de l’Union internationale des télécommunications (Uit) et de délimiter les zones géographiques des différents conférences de planification de l’Uit’’.
Il a de ce fait rappelé, que ‘’les fréquences radioélectriques sont des ressources naturelles non renouvelables et très sollicitées avec l’arrivée des services mobiles haut débit (…), elles assurent la connexion des personnes et des équipements, garantissent la sécurité des transports terrestres, maritimes et aériens dans le monde et permettent le sauvetage des vies en cas de catastrophes naturelles’’.
Soucieux de s’arrimer aux nouvelles technologies, le directeur général gabonais de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf), Alex Bernard Bongo Ondimba, s’est dit convaincu que ‘’le logiciel Sms4dc va seulement renforcer ses capacités, mais aussi permettre l’utilisation optimale de ses fonctionnalités, afin d’apporter une valeur ajoutée certaine aux économies des pays de la sous-région’’.
Pour le représentant de l’Uit dans la sous-région, Jean-Jacques Massima-Landji, a précisé que ‘’la tenu de ce séminaire répond à la demande de plusieurs pays de faire bénéficier à leurs experts, en gestion du spectre et de fréquences, une formation actualisée’’.
Les connaissances qu’ils auront accumulées dans la mise en place d’une structure de gestion dynamique des fréquences, répondront aux recommandations du dernier forum mondial de radio et communication qui s’est tenu à Genève en 2012.
‘’Il était demandé aux participants de ce forum d’appliquer les résolutions des décisions issues de cette rencontre tout en tenant compte des délais impartis et fixés du 16 juin 2015, de la migration vers la télévision numérique’’, a conclu Massima-Landji.
Signalons que ce séminaire, qui va permettre aux participants d’avoir une meilleure planification et une bonne gestion des fréquences du spectre des fréquences dans les pays en voie de développement, est Co-organisé par Aninf et l’Uit.