Le Gabon est récompensé pour ses efforts déployés dans le renforcement de sa puissance énergétique, à en croire une étude de l’Institut Choiseul et du cabinet KPMG. En effet, le pays se classe au 5e rang des pays africains en matière de compétitivité énergétique, selon cette ce classement publié le 26 novembre.
Première étude du genre, celle-ci a évalué la compétitivité et la performance des politiques publiques de 146 États dans le monde. Si le Gabon s’octroie la 5e place africaine derrière l’Angola (1er), il arrive cependant devant l’Afrique du Sud (7e) dans le classement mondial de la compétitivité énergétique des États.
Il s’agit de l’unique étude indépendante dans le monde qui mesure et analyse la compétitivité et la performance des politiques énergétiques des États. Elle a été établie à partir des données officielles issues des principales bases statistiques internationales (Banque mondiale, Agence internationale de l’énergie, OCDE, etc.)
À chaque État correspond une note allant de 0 à 100, les notes les plus élevées correspondant aux États les plus performants sur le plan énergétique. Chaque note est composée de plus d’une douzaine de séries de données statistiques spécifiques regroupées en trois sous-indicateurs.
Ces derniers permettent, pour chacun des États examiné, de prendre en compte la qualité du mix énergétique, celle de l’accès à l’électricité et la comptabilité entre politique énergétique et impératifs environnementaux. «Le baromètre mondial de la compétitivité énergétique devrait être un outil d’aide à la décision sur les résultats des politiques énergétiques», affirment les auteurs du rapport.
Pour soutenir l’ambition nationale d’industrialisation, le président gabonais s’est fixé l’ambition de porter la capacité de production énergétique du Gabon à plus de 1 200 MW en 2020 contre 350 MW actuellement. Cet objectif sera atteint grâce à des investissements considérables dans la production gazière, dans la production hydroélectrique et par la promotion des énergies renouvelables.