Le directeur général délégué du groupe Eramet, Branche manganèse, Pilippe Vecten, a manifesté, lors d’un entretien exclusif avec Gabonews dans le 16ième arrondissement de Paris, la volonté du groupe Eramet et de sa filiale COMILOG (Compagnie minière de l’Ogooué) de diminuer le nombre des chômeurs au Gabon.
Gabonews (GN) : Le groupe Eramet et l’Ambassade du Gabon en France viennent de lancer la campagne de recrutement des jeunes diplômés gabonais de France, notamment dans les domaines de la mine, la géologie, la métallurgie, l’environnement, la sécurité. C’est une grande première ?
Philippe Vecten (PV) : Effectivement c’est une grande première. Nous avons beaucoup de projets au Gabon, des projets importants pour l’industrie ou l’économie gabonaise. Et comme nous avons besoin de talents pour animer ces projets, nous avons donc choisi la France avec l’appui du gouvernement gabonais pour trouver des talents chevronnés.
GN : On peut énumérer ces projets ?
PV : On est entrain de construire deux usines de transformation du minerai de manganèse à Moanda. Et ces deux usines représentent une création de quatre cents emplois. Et nous travaillons de connivence avec le gouvernement gabonais pour recruter, former et sélectionner ceux qui vont travailler dans ces usines.
GN : Pour cette campagne de recrutement lancée ce week-end à Paris sous l’impulsion de l’Ambassadeur et Haut Représentant du Gabon en France, Germain Ngoyo Moussavou, le groupe Eramet a besoin de combien des jeunes diplômés gabonais de France.
PV : Dans un premier temps nous avons besoin de douze jeunes diplômés gabonais de France, mais il est prévu d’autres campagnes parce que le but pour le groupe Eramet et sa filiale COMILOG c’est de diminuer le chômage au Gabon comme le souhaite d’ailleurs les plus hautes autorités du pays.
GN : y a-t-il une chance pour les jeunes diplômés gabonais qui sont aux USA et dans d’autres pays européens ?
PV : Ils peuvent postuler aussi et envoyer leur CV. COMILOG a un site très connu, ils peuvent tenter leur chance.
GN : Parlons enfin de ceux qui sont étranglés par le chômage et vivant au pied de la mine.
PV : (Rire) Le gouvernement gabonais nous a également donné des instructions de recruter la majorité sur place au Gabon sur les quatre cents postes à pourvoir pour le moment. Mais pour des postes d’encadrement il était question pour nous de chercher des ingénieurs gabonais qui sont entrain de terminer leur formation en France d’où cette campagne de recrutement organisée avec l’Ambassade du Gabon en France.
GN : Un message aux jeunes gabonais en quête d’emploi ?
PV : Nous avons des grands projets au Gabon et COMILOG aura besoin de la main d’œuvre locale et nous comptons sur eux pour développer COMILOG qui a 50 ans d’engagement industriel à Moanda dans la province du Haut-Ogooué. Merci également à Gabonews pour l’intérêt qu’il accorde à notre groupe.
Propos recueillis par Jacques Jarele Sika