Une élection municipale partielle est en vue suite à la démission du maire du 3ème arrondissement de Libreville, Serge William Akouassagha Okinda du Centre des libéreaux réformateurs (CLR, majorité), parti politique l’ayant investi lors des dernières élections locales de 2008.
Le 5 décembre dernier, le président du CLR, Jean Boniface Assélé a saisi la Cour constitutionnelle de faire constater la vacance d’un siège d’élu du conseil municipal du 3ème arrondissement de la commune de Libreville, mais aussi de procéder au remplacement de ce dernier par Jean Jacques Boungotho Ritech, candidat qui suit immédiatement le dernier candidat déclaré élu présenté sur la liste du parti.
Selon l’article 18 de la loi n° 19/96 du 15 avril 1996 relative à l’élection des membres des conseils départementaux et des conseils municipaux, il est indiqué qu’en cas démission ou d’exclusion d’un ou de plusieurs membres d’un conseil, il est pourvu à son ou à leur remplacement par le ou les candidats qui le suit ou les suivent immédiatement sur la liste des candidatures.
La Cour constitutionnelle réunie à la majorité de ses juges en séance plénière lundi dernier à déliberer et décider que le dernier candidat déclaré sur la liste présentée par le CLR aux dernières élections locales, est proclamé conseiller au conseil municipal du 3ème arrondissement de Libreville en remplacement de Serge William Akouassagha Okinda.
Selon toujours la même décision, il a été convenu de pourvoir au poste de maire de cet arrondissement dont M. Akouassagha en était le maire et d’organiser dans les huit jours qui suivent la notification de la présente décision.
Il revient désormais au ministère de l’Intérieur d’organiser ce scrutin partiel dans les délais impartis par la loi.