Lors d’une conférence de presse qu’il a animée le mardi 11 décembre dernier à Libreville, Joël Toujas-Bernaté, haut fonctionnaire du FMI, a, au terme d’une mission au Gabon, indiqué que le taux de croissance de ce pays pourrait atteindre 6 à 7%. A-t-on constaté.

L’orateur a mis en exergue l’exploitation minière, les activités de transformation du bois et les investissements publics engagés par l’Etat gabonais.

Le rapport qu’il a présenté aux médias, prévoit également une croissance du même ordre du PIB du Gabon en 2012, notamment dans les secteurs du BTP, du transport et des autres services marchands qui bénéficient de l’investissement public.

Par ailleurs le taux d’inflation annuel moyen, a-t-il souligné, devrait rester modéré autour de 2,5%.

A contrario, le principal risque pesant sur les perspectives économiques du pays est la baisse des cours des matières premières qui représentent 90% des exportations des biens et 45% du PIB du Gabon.

Avec une population de 1,3 millions d’habitants, le Gabon fait face à des défis importants de développement économique et social.

En dépit de ses ressources naturelles abondantes qui l’érigent en Pays à Revenu Intermédiaire, le tiers de la population vit en dessous du seuil de la pauvreté.

L’économie gabonaise est encore très dépendante du pétrole le rendant vulnérable face à la volatilité des prix du baril de pétrole.

Depuis 2009, un plan de développement ambitieux visant à faire du Gabon un pays émergent à l’horizon 2025, a été lancé.