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Renforcement des capacités des étudiants de l’ENEF

Le professeur Connie J. Clark, coordinatrice du Projet Mentor-Forest, financé par le gouvernement américain, travaille depuis jeudi avec un groupe d’étudiants de l’école nationale des eaux et forêts (ENEF), dans le cadre du renforcement des capacités des équipes multidisciplinaires pour l’amélioration de la gestion des forêts et la conservation de la faune sauvage.

‘’Je travaille avec un groupe d’étudiants de l’ENEF, issus de plusieurs pays de la sous-région. Il s’agit de leur donner des informations capitales en matière de conservation de la biodiversité, avant leur mise en stage’’, a déclaré le professeur Connie J. Clark.

Le groupe d’étudiants est composé des spécialistes dans des domaines variés, entre autres, la biologie, le droit, la sociologie, l’environnement et l’économie. Tous ont choisi de jumeler leurs savoirs et leurs compétences, en vue d’affronter ensemble les défis de conservation de la biodiversité. Cette approche multidisciplinaire est notamment encouragée par le projet Mentor-Forest, dans une quête de solutions durables aux problèmes de la conservation et de la protection des écosystèmes, particulièrement dans le Bassin du Congo.

‘’Traditionnellement, les chercheurs et les gestionnaires sont formés pour avoir une compréhension approfondie d’un ensemble de compétences ou de connaissances spécifiques par discipline. Cependant, il y a une croissante reconnaissance dans le fait que lorsque des professionnels de disciplines variées travaillent ensemble, ils fournissent des évaluations plus complètes et globales d’un problème et créent des solutions davantage soutenables sur le long terme. A travers cette application collaborative de connaissances et de compétences, des équipes multidisciplinaires peuvent accomplir davantage qu’aucun autre individu ou qu’aucune autre discipline’’, a soutenu l’experte américaine.

Elle affirme par ailleurs que plusieurs sciences contribuent aujourd’hui à servir l’effort de conservation de la nature. Son rôle est donc de motiver les étudiants spécialisés dans différents domaines, à conjuguer leurs compétences, en vue de relever le challenge de la protection de la biodiversité au Gabon dans la sous région.

Selon Connie J. Clark, cette approche multidisciplinaire dans la conservation de la nature existe déjà aux USA et doit être appliquée dans les pays du Bassin du Congo, où les capacités nationales sont faibles, notamment dans le secteur de la conservation de la biodiversité. Il est donc urgent, selon elle de développer les capacités des professionnels africains à s’occuper de manière stratégique des menaces auxquelles font face les forêts et la faune sauvage.

Mme J. Clark et les étudiants travaillent plus exactement en ce moment sur un module en rapport avec le traitement des menaces autour des parcs nationaux du Gabon. Pour enrichir leurs connaissances, certains de ces étudiants vont être envoyés au Brésil, en vue de s’approprier l’expérience de ce pays, dans le domaine de la conservation de la biodiversité.

Le Gabon fait partie des pays du Bassin du Congo, qui constitue la seconde plus vaste étendue de forêt tropicale relativement intacte dans le monde. C’est un réservoir d’importance mondiale pour la biodiversité et pour le piège à carbone atmosphérique qu’elle représente. Mais les besoins du développement national des différents pays ont mené à une exploitation croissante de ses ressources par les industries d’extraction.

Ce qui est entrain de provoquer une destruction généralisée des forêts, d’où la nécessité d’organiser des synergies multiformes, en vue de sauver ce Bassin forestier.

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