Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a exprimé dans un communiqué sa tristesse et sa consternation après la fusillade tragique dans une école primaire de Newtown dans l’Etat de Connecticut (Etats-Unis) ayant causé la mort d’une vingtaine de personnes et blessant plusieurs autres.

« J’ai appris la nouvelle de l’effroyable tuerie qui s’est déroulée vendredi 4 décembre 2012 dans une école du Connecticut (…), qui a fait une vingtaine de morts et de blessés’’, écrit Ali Bongo à son homologue américain, Barack Obama.

« Cette affligeante circonstance, qui survient dans votre pays, chantre de valeur de liberté et de tolérance, nous attriste d’autant plus que les victimes sont pour la plupart des enfants de très bas âge dont le devenir est cruellement et définitivement arrêté par la folie meurtrière d’un homme’’, s’indigne le chef de l’Etat gabonais.

En cette douloureuse épreuve, poursuit le texte, Ali Bongo Ondimba adresse au chef de l’Exécutif américain ses plus vives et ses sincères condoléances, le priant de transmettre aux familles victimes ainsi qu’à l’ensemble du peuple américain ami le soutien et la compassion du peuple gabonais.

‘’Je suis convaincu que vous saurez puiser dans cette terrible épreuve, qui affecte profondément la Nation Américaine, toute l’énergie et la détermination nécessaire pour trouver des solutions qui sécuriseraient d’autres innocents et empêcheraient des tragédies semblables’’, conclu le message.

Une effroyable fusillade a eu lieu vendredi dernier dans une école primaire de Sandy Hook à Sandy Hook à Newtown, dans le Connecticut (nord-est des Etats-Unis). Selon des témoignages de parents et du personnel de l’école, une centaine de coups de feu ont été tirés.

Le bilan établi par la police est de 27 victimes, dont 20 enfants. Parmi les sept adultes tués, figure le tireur, retrouvé mort sur les lieux.

L’auteur de ce massacre, identifié comme Adam Lanza, 20 ans, aurait également tué sa mère, qui était enseignante dans l’école, selon la presse américaine.