Arrivé à Libreville dans le cadre d’une visite de 48 heures, Toshiko Abe, vice-ministre japonaise des Affaires étrangères, est venu évoquer, avec les autorités gabonaises, les perspectives de renforcement de la coopération entre les deux pays.
La journée du 19 février a été marquée par la visite du Centre de traitement ambulatoire de Libreville (CTA), un des symboles de la coopération active entre le Gabon et le Japon. Ce pays va, en effet, débourser 52 millions de francs CFA pour l’extension de cette structure sanitaire en charge des personnes atteintes du VIH/sida. Entièrement financé par le gouvernement japonais, ce fonds s’inscrit dans le cadre du programme «Dons aux microprojets locaux contribuant à la sécurité humaine».
24 heures plus tard, la délégation conduite par Toshiko Abe s’est rendue sur le site de la forêt classée du Cap Estérias, pour lequel le Japon a offert des équipements d’une valeur de 4,2 milliards de francs CFA, dans le cadre du «Programme de préservation des forêts». Financé sur une durée de trois ans par le gouvernement nippon à travers l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica), le projet permettra ainsi au Gabon d’établir la carte de base de l’état forestier du Gabon.
Entrant de plein fouet dans le but de sa visite au Gabon, le vice-ministre japonais des affaires étrangères a été reçu par le président gabonais, Ali Bongo, avec qui il a échangé de la nécessité de renforcer les relations, déjà bien solides, entre les deux pays. Si le Gabon fournit son partenaire en manganèse, en pétrole ou encore en bois, le Japon, quant à lui, est très présent au Gabon dans les marchés de l’automobile, de l’électroménager, des appareils industriels, etc.
Par ailleurs, les deux personnalités ont également évoqué la 5e conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad V), prévue du 1 au 3 juin à Yokohama. Après Libreville, Toshiko Abe s’est envolé pour Brazzaville, au Congo.