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Le potentiel hydroélectrique du Gabon rehaussé par l’EIA

La capacité de production hydroélectrique, déterminée par le Gabon en vue de soutenir son ambitieux programme national d’industrialisation, établie à plus de 5 000 mégawatts contre 414 mégawatts aujourd’hui, vient d’être revalorisée par l’Energy Information Administration des États-Unis d’Amérique (EIA).

À la suite d’une étude menée par l’Agence d’Information sur l’énergie (Energy Information Administration ou EIA) des États-Unis d’Amérique sur le potentiel hydroélectrique du Gabon, il ressort que ce pays dispose d’une capacité d’exploitation de 6 000 mégawatts, soit 1 000 MW de plus que les prévisions de l’État.

Afin de soutenir les possibilités d’exploitation énergétiques du pays, il est préconisé de développer plusieurs centrales hydroélectriques, mais ces actions ne sont pas sans risque d’échec au regard des conditions météorologiques parfois défavorables et pouvant entraîner une faible pluviométrie.

Selon les derniers chiffres de l’Agence internationale de l’énergie, les zones urbaines du pays consomment, logiquement, la majorité de l’électricité produite par la Société d’électricité et d’eau du Gabon (SEEG), tandis que l’accès à l’électricité dans les zones rurales reste faible. En 2009, le Gabon a enregistré un taux d’électrification national de 36,7% et 900 000 personnes étaient privées d’électricité.

Le pays a récemment lancé un plan d’expansion de son secteur hydroélectrique par la construction, en cours, de 6 centrales électriques et l’extension des lignes de transmission afin de satisfaire la demande croissante des industriels. Le premier projet hydroélectrique, à savoir le barrage de Poubara (160 MW) dans la province du Haut-Ogooué, construit par Sinohydro Chine, devait livrer sa première énergie au mois de janvier 2013. Elle est prévue pour alimenter le complexe sidérurgique et métallurgique de Moanda.

D’autres projets hydroélectriques sont programmés, sauf que le lancement des travaux de ces programmes traîne à prendre effet. Il s’agit du barrage FE2, sur la rivière Okano, au sud-est de Mitzic, dans la région de Woleu-Ntem qui comprend la construction d’une centrale hydroélectrique de 36 MW au fil de l’eau, la réalisation du barrage de l’Impératrice (42 MW) sur le fleuve Ngounié, près de Fougamou et la construction d’une centrale hydroélectrique (400 KW) à Iboundji. Le pays envisage également de mettre en service une centrale de troisième génération de 70 MW, déjà construite par l’entreprise israélienne Telemenia, pour réduire le déficit énergétique constaté à Libreville. La moitié de sa production est destinée aux besoins de la zone économique spéciale de Nkok.

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