Les élèves du lycée privé Mbélé de Libreville ont été les premiers à recevoir, le mercredi 27 février 2013, la caravane du Concours littéraire et culturel organisé par les éditions Amaya sur le thème du «rêve». L’occasion pour cette délégation d’y organiser un atelier d’écriture littéraire.
Ancrée dans la promotion de la littérature, en particulier gabonaise, les éditions Amaya dirigées par Solange Andagui Bongo Ayouma et soutenues par un groupe d’enseignants, ont entamé un cycle de formation visant à initier les jeunes à l’écriture romanesque et poétique et à leur donner les outils nécessaires pour participer aux différents concours littéraires et culturels, notamment ceux organisés par cette maison d’édition. Les élèves du lycée privé Mbélé au Nzeng Ayong à Libreville ont donc eu le privilège d’être les premiers édifiés sur les mécanismes de l’écriture littéraire. Cela devrait leur permettre de mieux aborder et restituer ce qu’ils ressentent lors de la rédaction de leurs productions.
«On peut avoir du talent et ne pas savoir comment écrire. Le rôle des ateliers d’écriture est d’apprendre à ces jeunes comment écrire un poème, un roman, une nouvelle. Il peut y en avoir parmi eux ceux qui ont de belles idées mais qui ne savent pas les rendre. Notre objectif est donc de leur donner la capacité à mettre du suspens dans leur texte», a indiqué Solange Andagui Bongo Ayouma lors de ces ateliers.
Les éditions Amaya ont lancé, le 1er février 2013, un concours qui vise à promouvoir la littérature et la culture gabonaises. L’exercice est exclusivement ouvert aux élèves et étudiants dont les âges sont compris entre 10 et 27 ans. Les participants sont appelés à rivaliser de talent et d’imagination à travers la poésie, le roman, le slam, le conte et la nouvelle. Les inscriptions se poursuivront jusqu’au 30 avril 2013.
«Nous avons l’ambition de promouvoir la littérature et gabonaise en particulier. C’est pourquoi nous avons lancé ce concours. Il s’agit du tout premier et notre objectif est de découvrir de nouveaux talents. Ceci particulièrement au niveau des lycées et universités gabonaises parce que «La tentation d’Adam» (Ndlr : œuvre écrite par Solange Andagui Bongo Ayouma) y est étudiée», a expliqué la principale promotrice de ce concours littéraire et culturel qui comporte deux sections : le Prix Aurore jeunes talents et le Prix Hélios du premier roman. La première section s’articule autour des genres littéraires que sont la nouvelle, le conte, le poème ou le slam. Quant au Prix Hélios du premier roman, il concerne tous types de romans en prose.
Chaque section dispose de catégories pour donner plus de chances à tous les participants. De ce fait, la première section se compose de trois catégories : celle des cadets (10-15 ans), des Juniors (15-19 ans) et la catégorie Jeunes Adultes (20-27 ans). La deuxième compte deux classes : Juniors (10-15 ans) et Jeunes adultes (16-27 ans).
Cette diversité de catégories veut encourager le plus grand nombre à participer et à mériter une reconnaissance. «Nous avons remarqué qu’il y a beaucoup de gens qui écrivent et dont les écrits restent dans les tiroirs, faute d’éditeur. Nous voulons leur donner leur chance», a conclu la fondatrice des éditions Amaya. A l’issue de ce concours, les lauréats, au-delà des prix et autres présents à gagner, signeront également un contrat qui leur permette d’être promus et distribués.
Directrice générale des Éditions Amaya, Solange Andagui Bongo Ayouma est médecin et par ailleurs auteure de «La tentation d’Adam». Un Livre qui dépeint les tares de la société moderne, n’ayant plus de repères et travestie à tous les niveaux.