Les jeux nationaux de l’Office gabonais des sports scolaires et universitaires (OGSSU) qui se dérouleront jusqu’au 23 mars prochain se sont timidement ouverts avec la présence des autorités provinciales.
Tout au long du mois de mars, les élèves des cycles primaires et secondaires, et les étudiants s’affronteront dans diverses disciplines telles que l’athlétisme, le football, le handball, le basket-ball, et le volley-ball. La cérémonie de lancement des jeux de l’Office gabonais des sports scolaires et universitaires (OGSSU) a eu lieu le 7 mars dans l’après-midi au Lycée national Léon Mba, en présence du gouverneur de la province de l’Estuaire, Jacques-Denis Tsanga, et du directeur provincial de la Jeunesse et des Sports, Stanislas Eya’a. Leur présence visait à renouveler le témoignage du respect des autorités politiques et administratives du pays envers la jeunesse, appelée à assurer la relève du pays si les moyens de s’instruire, de se cultiver et de s’éduquer par le biais du sport lui sont offerts.
Ces officiels ont notamment reconnu que ces jeux nationaux sont le creuset de l’unité de la jeunesse sportive scolarisée du pays. Ils permettent notamment de déceler les élèves et les étudiants qui présentent de la motivation et des aptitudes afin de les aiguiller vers les clubs pour le sport d’élite comme cela a été le cas, il y a quelques années, pour les footballeurs Paul Kessany et Didier Ovono Ebang, le basketteur Stéphane Lasme ou la sprinteuse Ruddy Zang Milama, désormais reconnus au niveau international.
L’édition de cette édition des jeux OGSSU réside dans l’intégration de cinq nouvelles disciplines. Cinq épreuves «passionnantes et divertissantes, qui complètent parfaitement celles déjà inscrites au programme et qui offrent un attrait supplémentaire et permettent d’augmenter le nombre de concurrents aux jeux», a déclaré le directeur provincial de la jeunesse et des sports, Stanislas Eya’a, relayé par le quotidien Gabon matin, avant d’ajouter que «c’est sur instruction de la tutelle» que ces innovations ont été apportées. Pour lui, «la motivation vient du fait que les sports de combat ajoutés sont inscrits au programme des jeux olympiques».
Une décision certainement motivée par les exploits des athlètes Gabonais comme Anthony Obame ou Ruddy Zang Milama lors de grandes compétitions internationales. La boxe, le judo, le taekwondo, la gymnastique et la natation sont de ce fait des disciplines qui contribueront à donner davantage de l’importance à cette manifestation sportive. Elles devraient également susciter de la part du public un certain engouement et surtout de l’intérêt ; même si les organisateurs et les athlètes, principaux concernés, semblent peu à peu perdre de leur enthousiasme.
Dans le souci d’atteindre le succès escompté Stanislas Eya’a a exhorté les chefs d’établissements prenant part à la compétition au respect de certaines exigences consistant à «libérer les athlètes chaque jeudi après-midi et chaque samedi matin, jours retenus pour la compétition» qui se déroulera au Lycée national Léon Mba, au lycée Djoué Danany, au Lycée technique national Omar Bongo de Libreville et au Lycée technique de Ntoum.