Les automobilistes de la capitale économique du Gabon enregistrent la rareté des produits pétroliers tels que l’essence et le gasoil suite au durcissement du mouvement de grève lancé le 09 mars dernier par les membres de l’Organisation nationale des employés du pétrole-ONEP.
Hier, encore on pouvait s’approvisionner en carburant dans les stations-services, souligne, Emmanuel, un taximan. Et des longues files d’attente symbolisant cette pénurie de carburant étaient observables devant plusieurs stations services de la deuxième ville du Gabon.
En effet, les gérants de ces stations de pompage avaient instauré un plan pouvant satisfaire la clientèle. Ils avaient fixé la consommation maximale à 5000 frs CFA. Mais, depuis ce matin, en sillonnant la ville de Port gentil, le constat est chaotique, les stations sont en arrêt, « nous n’avons plus de produits à offrir aux chauffeurs », indique, L.N. Juste à côté, Anges fait remarquer que l’essence et le gasoil sont devenus un luxe même sur le marché noir.
La circulation est perturbée, les quelques taximen encore en service se frottent les mains en doublant les tarifs des trajets. Dans les restaurants et les ménages la pénurie de gaz est au rendez-vous.
La grève de l’ONEP commence à inquiéter les autorités locales et les opérateurs économiques du pétrole, à en juger par la réunion à huis clos qu’a dirigée le Secrétaire général de province, Joseph Makanga Louembé, en l’absence du gouverneur de l’Ogooué-maritime.