Les professionnels de la communication réunis à Libreville les 13 et 14 octobre pour célébrer le 50e anniversaire du mensuel Africa International ont abouti mardi à la conclusion selon laquelle la radio diffusion était en perte de vitesse en Afrique, a-t-on appris mercredi auprès des participants.
« Les radios passent inaperçues, aucune n’a de programme concret, pourtant c’est le média roi en Afrique qui mérite par conséquent qu’on y accorde plus d’intérêt », a déclaré Kebe Yacouba, responsable de Kmedia Consulting (renforcement des capacités en journalisme, étude et conseil en communication et média), un cabinet de communication en Côte d’Ivoire.
« Les difficultés internes de chaque pays sont à l’origine de cette perte de vitesse», a lancé un intervenant dans la salle.
« La radio panafricaine Africa N°1 dont la qualité des programmes et le succès avaient dépassé les frontières gabonaises, engrangeait de nombreuses recettes chiffrées à des centaines de millions de francs CFA. Cette radio a réussi à fidéliser des milliers d’auditeurs dans le monde et après, plus rien et sans trop savoir pourquoi », a déclaré Jean-Pierre Pont, directeur du périodique Vivre à l’Etranger.