Les étudiants de l’Institut de l’économie et des finances (IEF), une école sous-régionale, ont suivi, à Libreville, une formation de trois jours sur les techniques boursières de la Bourse de valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC).
L’objectif était de sensibiliser les futurs décideurs de l’importance du marché financier sous-régional en leur donnant des notions sur ‘’le montage et émission d’un emprunt obligataire, le mécanisme de gestion des valeurs du trésor et de gestion’’, a indiqué un conférencier.
Les étudiants de l’IEF ont pu s’accoutumer avec le module PAM, un des modules appartenant à la plate forme de cotation NSC 900 ht d’Euronext. ‘’Le module PAM permet la négociation et la consultation des ordres d’achat et de vente sur le marché, autrement dit il permet la gestion des intérêts des investisseurs qui accèdent à ce marché de capitaux’’, ont expliqué les experts de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale,
‘’Dans la première fenêtre du système PAM, on peut observer le seuil de variation en fonction des ordres d’achat, la variation du volume cumulé des valeurs d’achat et le prix théorique d’ouverture de marché qui oscille entre 9h et 11h’’, ont développé les experts précisant que ‘’la deuxième fenêtre, on peut observer l’ordre à l’achat, l’ordre à la vente et la profondeur du marché qui constitue l’ensemble des achats passés sur le marché’’.
D’entrée de jeu, le Directeur général de la BVMAC, Pascal Houangni Ambouroué a fait une brève historique des raisons de l’installation du système Euronext qui a coûté plusieurs milliards de francs à la BVMAC et qui a permis la mise en marche de cette plate de cotation sur le marché.
Revenant sur les différentes entreprises pionnières, il a noté ‘’Prix Import, Pétro Gabon, la Banque des Etats de l’Afrique centrale, l’opération du Lac Tchad et récemment l’entreprise agro-industrielle SIAT-Gabon qui est passée d’une économie de vente à une économie financière’’.
