Le Gabon représenté par son ministre délégué à l’Economie, l’Emploi et le Développement Durable, Désiré Guedon, a pris part, du 21 au 26 mars 2013, aux assises de la 6e Conférence des ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique de la CEA, placée sous le thème de «l’industrialisation au service de l’émergence».
Six ans après la volonté, matérialisée, de la Commission de l’Union africaine et la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) de conjuguer les efforts des Etats membres pour accompagner efficacement le continent africain, dans son processus de développement économique et social, la capitale ivoirienne, Abidjan, a abrité durant cinq jours les sessions de la 6e conférence des ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique de la CEA dont le Gabon présidait les règnes.
Les ministres présents à cette rencontre annuelle dont l’objet était de réfléchir sur les mécanismes pour déclencher l’émergence de l’Afrique grâce à l’industrialisation, ont débattu des questions économiques du continent, notamment de la politique et des programmes pour réaliser le dividende démographie, réaliser le dividende démographique en Afrique et évaluer les progrès de l’intégration régionale en Afrique.
En marge de ce rendez-vous qui a enregistré la présence de hauts responsables politiques et d’experts de renom venant d’organisations régionales et internationales, dont des représentants du système des Nations Unies, de la Banque africaine de développement, de la Banque Mondiale, le ministre d’État ivoirien, ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri Toikeusse a été élu président de la Conférence des ministres africains en charge de la planification pour un mandat d’un an. Il succède ainsi au Gabonais, Désiré Guedon.
«Ce sera avec zèle que la Côte d’Ivoire servira cette cause importante pour le futur de l’Afrique», a souligné Albert Mabri Toikeusse, lors de la déclinaison des grandes actions de son mandat : la conduite des discussions avec le G8 et avec les Nations Unies sur les questions d’industrialisation.
Les résolutions au sortir de cette réunion permettront aux participants de procéder à des échanges sur les défis majeurs et les stratégies de développement susceptibles d’améliorer les performances économiques et sociales des pays africains, de stimuler le processus d’intégration régionale et d’examiner le rôle de l’État et des divers acteurs économiques dans le processus de transformation structurelle des économies.