Réunis le 25 mars 2013, à la faveur d’une conférence, les experts en matière de douanes de la région d’Afrique occidentale et centrale (AOC) se sont entretenus sur la question de la perception équitable et rentable des recettes fiscales.
Initiée par l’Organisation mondiale des douanes (OMD), la conférence sur le dossier «Recettes», qui s’est ouvert le lundi 25 mars à Libreville pour s’achever le mardi 26 mars 2013, a réuni de nombreux experts de la finance et des douanes et quelques opérateurs économiques, venus aussi bien de d’Europe que des pays de la zone Afrique centrale et occidentale (AOC). Pendant ces deux jours, ils ont tablé sur l’évaluation en douane, le contrôle a posteriori et le contrôle des entreprises d’inspection.
En vue de faciliter les échanges commerciaux entre les pays, l’OMD, initiatrice de la rencontre, a entrepris de communiquer sur le dossier des «Recettes» pour une meilleure mobilisation des rentrées permettant de garantir une assistance efficace aux administrations et aux opérateurs économiques.
A cet effet, Fernand Koutana, directeur général des Douanes et Droits indirects du Gabon, a indiqué que «les assises de la capitale gabonaise arrivent à propos pour les administrations engagées dans l’ambitieux programme de réforme visant la refont complète des procédures douanières dont l’une des contraintes est de répondre au fil des années à l’exigence sans cesse croissante d’atteinte d’objectifs de recettes assignée par les gouvernements».
Selon le coordonateur de la région AOC de l’Organisation mondiale des douanes, Bernard Zbinden, le dossier «Recettes» de cette étude comporte un ensemble de réponses aux nombreuses difficultés rencontrées par certains administrations douanières africaines. De ce fait, la conférence vient répondre, de manière spécifique, aux problèmes soulevés pendant les exposés régionaux de 2009 et 2010.
Ainsi, un modèle de rentabilité, parfaitement contrôlé par les institutions et les individus, permettra, à terme, d’arriver à une perception équitable et rentable des recettes fiscales. Les experts ont donc souhaité que la démarche engagée par l’OMD et la Douane gabonaise et africaine en général, aboutisse non seulement à une meilleure mobilisation des recettes, pour un accompagnement optimal des opérateurs économiques.
