Dans la perspective des prochaines élections locales au Gabon, le président fondateur du CLR (Centre des Libéraux Réformateurs, majorité) a réuni ses troupes…
Libreville, 26 mars 2013 (Infos Gabon) – Dans la perspective des prochaines élections locales au Gabon, le président fondateur du CLR (Centre des Libéraux Réformateurs, majorité) a réuni ses troupes vendredi 22 mars au cabaret des artistes, siège du parti à Libreville.
Fidèle a son franc parler, Jean Boniface Assele a planté le décor en ce termes : « si je vous ai fait venir ici, c’est pour que nous examinions ensemble tous les problèmes que nous avons. Je suis à votre écourte, si j’ai mal fait n’ayez pas peur de le dire, mais dites avec respect, car nous irons aux élections ».
Les militants ne rateront pas de saisir la bale au bond et de relever les préférences qu’afficheraient le président pour certains militants et pas d’autres qui se sentiraient frustrés, voire jaloux.
Cela doit néanmoins être perçu comme une dispute entre les militants de l’affection de leur président. Ce qui veut dire qu’ils lui restent attachés en vue des prochaines échéances politiques.
Des critiques seraient également allés à l’endroit des céléristes placés à des postes électifs juteux qui arrivent à oublier les autres camarades. Ce qui est de très bonne augure pour corriger les comportements et resserrer les troupes, notamment entre hiérarques et militants de base.
S’agissant des cotisations du parti, le président Assélé a précisé que « ce n’est pas seulement de la poche du président que je suis que les finances du parti sortiront ».
En effet, comme les autres partis politiques, le CLR vit des cotisations de ses membres, principalement de ses élus et ce parti en a. Le parti a également droit au franc électoral, outre qu’il est membre de la majorité républicaine pour l’émergence. Enfin le président Assélé sait pouvoir compter sur les mécènes du parti dont lui-même.
Qu’à cela ne tienne le CLR est suffisamment bien implanté dans le Gabon, en plus d’être doté d’un parc automobile qui lui est envié par d’autres formations politique qui pèchent ainsi de ne pouvoir être au contact des populations.
Mais avec la démission d’Akassaga et le rapprochement d’Eloi Nzondo de Jean François Ntoutoum Emane, il apparait que le CLR souffre un peu de se voir ravir de jeunes cadres formés politiquement au CLR par le PDG ‘(Parti Démocratique Gabonais, au pouvoir). Ce qui voudrait dire que la menace viendrait du parti allié qu’est le PDG. Et la guéguerre que livre l’actuel secrétaire général adjoint du PDG en charge de l’UJPDG à son concurrent politique du CLR dans leur localité commune de Mbigou en dit long sur cette menace.
Qu’a cela ne tienne, à Libreville le CLR est en place forte dans tous les arrondissements de la capitale gabonaise et est au pouvoir dans le troisième et même le sixième arrondissement. Dans les arrondissements restants, il peut encore grappiller des voix et pouvoir négocier une place forte dans les conseils municipaux par le jeu des alliances avec les autres partis politiques.
Mais surtout le CLR sait pouvoir compter sur la popularité et l’encrage social de la personne de Jean Boniface Assélé dont les diverses œuvres sociales, économiques, éducatives, sportives et artistiques plaident pour l’homme politique le plus sociable de Libreville.