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Sons de cloche discordants chez les syndicalistes du Supérieur

UOB5Alors que le Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec) durcissait le ton ce jeudi 28 mars, dans la même journée, le responsable de la Force de réflexion et d’action pour l’enseignement supérieur (Frapes), demandait un arrêt du mouvement de grève et le démarrage immédiat des cours au sein des universités et instituts gabonais.

Après avoir tenu, le samedi 23 mars dernier, une énième rencontre dans l’objectif de répondre au silence opposé par la tutelle, et de porter à la connaissance du public les nouvelle décisions, l’assemblée générale tenue ce 28 mars à l’Université Omar-Bongo (UOB), a été l’occasion pour les responsables du Snec d’annoncer le durcissement de son mouvement d’humeur démarré le 2 février 2013.

En effet, suite à l’intervention, mardi 26 mars, du ministre de l’Education nationale, Séraphin Mondounga, devant le Parlement, appelant sous fond de menaces à reprendre les enseignements, la tension est montée d’un cran au sein du Snec pour qui l’année blanche devient plus qu’évidente. Dans cette optique, le président, Jean Remy Yama a déclaré au quotidien L’union : «pour garder notre dignité et pour marquer notre refus de voir notre corps d’élite être humilié, le Snec appelle les 99% des enseignants qui lui sont fidèles». Ainsi, les enseignants et chercheurs déclinent toute responsabilité quant aux conséquences qui pourraient découler de cette nouvelle décision et en appelle à la communauté nationale et internationale.

Un son de cloche différent a pourtant été entendu le même jour, dans la même université. En effet, rejetant la décision du Snec de poursuivre la grève, la Force de réflexion et d’action pour l’enseignement supérieur (Frapes) dont le président, Frédéric Mambenga estime que «la politique du tout ou rien» ne paie pas, a quant à elle décidé de mettre fin au mouvement. Pour ce dernier, décider de poursuivre la grève pourrait avoir des effets irréversibles pour l’enseignement supérieur gabonais : seul un climat apaisé, qui passe par une reprise des cours afin de garantir l’année universitaire, permettra d’instaurer un dialogue constructif.

Cependant, l’appel de Frédéric Mambenga risque de ne pas avoir l’effet escompté, vu que le point presse organisé par son syndicat n’a drainé que cinq membres et quelques étudiants.

Ainsi, le mouvement de grève qui engageait pourtant les deux principaux syndicats, semble, aujourd’hui, prendre une autre tournure pour les uns quand celui-ci s’achève pour les autres.

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