Une centaine de jours après sa scission, entérinée par certains des responsables des partis politiques qui la constituaient, l’Union des forces du Changement (UFC), coalition des partis de l’opposition régentée par le président de l’Union pour la nouvelle République (UPNR), Louis Gaston Mayila, a enregistré, le week-end écoulé, l’adhésion de six nouvelles formations politique dans ses rangs.
Constitué encor récemment de huit partis politiques, l’Union des forces du changement (UFC) vient de renforcer son effectif avec l’adhésion, le 30 mars 2013, de six nouveaux partis de l’opposition qui vont désormais cheminer avec ce groupement politique dont le président, Me Louis Gaston Mayila, est l’objet d’une controverse pour son inclination à soutenir les stratégies du pouvoir et pour ses prises de parole parfois contraires aux positions et idées énoncées par ses pairs de l’opposition.
Au nombre des nouvelles recrues, on compte l’Union nationale des forgerons (UNAF), l’Union gabonaise démocratique (l’UGD), le Rassemblement pour la solidarité nationale (RSN), le Rassemblement des Gabonais pour l’unité et la paix (RGUP), le Parti national écologique pour le Gabon vert (PNE-Gabon Vert) et du Mouvement démocrate et populaire (Modep). La plupart de ces petits partis sont littéralement confidentiels ou, comme dans le cas de l’UNAF, évoluaient dans un flou artistique qui ne laissait pas moins apparaître qu’ils faisaient la cour à la majorité présidentielle.
Avec ces six nouvelles signatures sur sa charte, la coalition UFC devient de facto la première force coalisée de l’opposition, par le nombre de ses partis membres, désormais porté à 14, alors que son rival, l’Union des forces pour l’alternance (UFA), compte 12 formations politiques affiliées.