Une conférence islamique internationale sur le thème : « Rôle des mosquées dans les réformes sociétales s’est ouvert mercredi, à Libreville, sous les auspices de la Ligue islamique mondiale et le Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG).
La conférence qui enregistre un hôte de marque, le docteur Abdullah Bin Abdul-Muhsine Aturki, secrétaire général de la ligue islamique mondiale, planche depuis cette matinée sur des exposés des orateurs de haut niveau du monde musulman.
Un des exposés a été la revivification du rôle de la mosquée, donné par érudit gabonais, Ali Ackbar Onanga, conseiller du raïs de la communauté musulman du Gabon, Ali Bongo Ondimba ;
Pour sa part, le président du CSAIG, Ismaël Océni Ossa, par ailleurs iman de la mosquée Hassan II est revenu sur les travers constaté actuellement au sein des moquées.*
« A l’avènement de l’islam, la mosquée n’était pas ce en quoi elle est transformée aujourd’hui. La mosquée à cette époque, représentait le lieu de départ de cette grâce dont jouit aujourd’hui le monde musulman. C’était le lieu qui rend tous les hommes égaux, celui de la liberté où l’on peut s’exprimer, et aussi le lieu de l’élévation spirituelle », a expliqué l’iman Océni Ossa.
D’autres exposés sont prévus pour la journée de jeudi, également date de la clôture de la conférence. Il s’agit des thèmes suivants : « Les défis de l’action de la mosquée et les perspectives de son développement », « La formation de l’orateur et de l’iman » et « La complémentarité du rôle de la mosquée et des institutions éducatives ».
L’islam est la deuxième religion monothéiste pratiquée au Gabon, après le christianisme.
Les musulmans représentent moins de 2% de la population gabonaise estimée à 1,5 million d’habitants.