Le premier ministre gabonais Raymond Ndong Sima préside ce mercredi matin, la 5e réunion du comité conjoint d’orientation stratégique et de concertation (CCOSC) sur l’aide extérieure.
Ces assises se tiennent à l’hôtel Okoumé Palace de Libreville, en vue de plancher sur les aspects liés à la coordination et à l’harmonisation de l’aide extérieur au Gabon.
L’occasion est ainsi donnée au gouvernement et aux partenaires techniques et financiers de jeter un regard rétrospectif sur les progrès réalisés depuis la déclaration de Paris, de faire un état des lieux de la coordination de l’aide extérieure apportée au Gabon, en termes d’activités menées et des mutations au sein même de la cellule de coordination.
Il sera également question de lever les principales entraves à l’efficacité de l’aide et surtout de donner une réelle lisibilité au niveau d’exécution des résolutions prises lors de la 4e réunion du comité qui s’est tenue en novembre 2012, et liées à la mise à disposition et à la sécurisation des fonds de contrepartie d’une part, ainsi qu’à la réduction des délais dans le processus de signature et de ratification des conventions de financement extérieur, de l’autre.
En clair, la 5e réunion du CCOSC entre le gouvernement et les partenaires techniques et financiers œuvrant dans l’aide au développement ambitionne d’établir un bilan des actions entreprises dans le cadre de la coordination conjointe de l’aide, mais aussi de trouver des solutions palliatives aux entraves à son efficacité.
Parmi les entraves ou facteurs bloquants, on compte notamment les longs délais de ratification des accords de financement et la mise à disposition avec retard des fonds de contrepartie, utiles à la mise en œuvre des programmes d’investissement.
Le CCOSC a été formellement crée par l’arrêté n°328/ PM du 27 avril 2010 portant création, attributions, organisation et fonctionnement dudit comité.
Rappelons que les réunions du CCOSC se tiennent de manière semestrielle et sont présidées par le premier ministre. Y prennent part, les membres du gouvernement, les partenaires au développement, le corps diplomatique et les organisations de la société civile.