Un collectif de planteurs de café/cacao de la ville d’Oyem, dans la province septentrionale du Gabon, essentiellement constitué des personnes du troisième âge sont récemment montés au créneau pour dénoncer les abus exercés par la représentation locale de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab) conduite par Léon Paul Ngoulakia.
Plus rien ne va entre les planteurs de la ville d’Oyem et la représentation locale de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab). Selon le site d’information, mazleck.info, cette administration est pointée du doigt, et ouvertement accusée de faire depuis plus d’un trimestre dans la rétention des fonds issus de l’achat du café/cacao, auprès des populations rurales.
L’incapacité de la Caistab d’Oyem à solder ses dettes cumulées depuis plus de trois mois, malgré le transport des hydrocarbures sur l’ensemble du pays, serait due à des difficultés de trésorerie. Ce qui semble ne pas convaincre ces planteurs affaiblis par l’âge et le travail et qui n’ont que cette activité pour s’assumer.
Après plusieurs réunions infructueuses, ces vieillards envisagent de se faire justice. Une solution qui selon eux, serait la seule manière de pouvoir faire bouger les lignes. Mais de quelle manière comptent-ils procéder pour rentrer en possession de leur dû ? Que disent les responsables de la Caistab basés à Libreville, car selon des sources concordantes, cette pratique n’est pas nouvelle dans cette province du Woleu-Ntem.
Il y a de cela un an qu’une histoire quasi-similaire a éclaté dans cette ville de la province nordiste. La main-d’œuvre non permanente de la Caistab d’Oyem avait, en effet, entrepris un mouvement d’humeur en mars 2012 pour ainsi montrer sa déception et sa colère pour avoir appris qu’en dernier lieu, l’ancien directeur général, Mathias Otounga Ossibadjouo, aurait fait embaucher plusieurs centaines de personnes parmi lesquelles ne figure aucun membre de la délégation du Woleu-Ntem qui compte des bras totalisant près de 20 ans sans embauche définitive.
