Un dizaine de jeunes leaders de l’administration publique gabonaise ont découvert les atouts politico-économiques et les valeurs culturelles de la Turquie à la faveur du programme « Pont de jeunesse » qui s’est déroulé du 14 au 20 avril dernier, inique un communiqué du service de communication de la présidence de la République.
Selon le communiqué, ce voyage a été une plongée riche d’enseignement dans l’univers Ottoman (ancienne appellation de la Turquie), une opération diplomatique publique destinée à poser les fondations d’un avenir partagé entre les pays.
Les jeunes leaders gabonais ont été invités par le bureau de coordination de la diplomatie publique des services du Premier ministre turc, des jeunes, indique également le document.
Ce sont les jeunes du Gabon, du Niger, et sénégalais qui ont répondu présent à cet appel « Pont de jeunesse » tendu entre Istanbul et Ankara, les deux principales villes de ce pays d’Asie situé à lisière de l’Europe.
Ce programme est placé sous l’impulsion d’un diplomate chercheur à l’université Hopkins Cemalettin Hasmi. Au cours de ce programmes, les jeunes leaders africains, notamment gabonais ont suivi un certain nombre de communications académiques touchant à des domaines divers tels que : « le processus démocratique, la recherche de la justice dans la politique de coopération, l’expérience des municipalités, la vision du développement », la politique extérieure, les centres de recherches ».
L’occasion de prendre connaissance des réalités de la Turquie, à l’heure d’une nouvelle relation avec l’Afrique. Opportunité encore d’échanger avec le vice-Premier ministre Bekir Bozdag, le ministre des Ressources naturelles et de l’Energie Taner Yildiz, le ministre de la Jeunesse et des Sports Suat Kilic mais aussi avec des intellectuels tels l’islamologue Ibrahim Kalin ou le politologue et écrivain d’origine kenyane Ali Mazrui.
« La Turquie a un message à transmettre et une histoire à partager » Pays-observateur à l’Union africaine depuis 2005, partenaire stratégique de l’UA depuis 2008, organisateur cette même année d’un sommet de la coopération africaine, hôte en 2011 de la Conférence des Nations-Unies sur les Pays les moins avancés, porteur de 1757 projets de co-développement ces cinq dernières années, la Turquie se présente dans un « esprit d’ouverture » et exprime sa volonté d’amplifier les liens politiques, économiques et culturels avec le continent. « Nous avons un message à transmettre et une histoire à partager » entendirent en leitmotiv les agents publics conviés par la Primature turque.
