Le secteur de l’agriculture a encore de beaux jours dans le district de Ndougou près de la ville d’Omboué à une heure de navigation selon la puissance des moteurs de l’embarcation. Mais, l’insuffisance des moyens de transport est au centre des préoccupations des agricultures.
« Pour avoir la pirogue, il faut négocier et amener la nourriture sur Port-Gentil », explique Cécile, une fournisseuse du coin. Sans occulter les prédateurs des plantations, éléphants, singes mandrilles et autres rongeurs des cultures.
Autres difficultés des agriculteurs, l’occupation d’une grande partie de terres fertiles du canton Ngowé par le Parc national de Loango. La pratique de l’agriculture de subsistance a amené certains organismes à penser aux mécanismes de formation des populations rurales.
Souvent les pirogues ne sont pas adaptées au transport des marchandises obligeant ainsi les passagers à se surcharger. Et « le coût du transport, 8000 frs à 9000 frs CFA, ne vient pas arranger la situation », se plaint Hermine, une commerçante d’occasion. L’embarquement des régimes de banane et de manioc dans une pirogue ou le Rawiri (bateau de la CNI) est fixé entre 300 frs et 500 frs. « On a l’impression que les transporteurs tiennent à nous décourager », estime Mme Itsitsa. Ces difficultés sont pour beaucoup dans la cherté de la nourriture à Port-Gentil, favorisée par la position insulaire de cette ville.
Les produits agricoles qui noient les marchés de la capitale économique arrivent du district de Ndougou Rabi village, Wora na Yeno, Mpèrè, Irombé ainsi que ceux de l’axe Moussamoukougou jusqu’au village Mangoundou. En remontant le fleuve vers Azendjè, l’on retrouve facilement les producteurs de manioc.