Georges Mpaga vient de porter plainte devant la justice gabonaise contre le ministre de l’intérieur, Jean-François Ndongou pour privation de ses droits et contre le président de l’Union Pour la Nouvelle République, Louis-Gaston Mayila pour fausse accusation et atteinte à son honorabilité.
C’est Marc Ona Essangui qui a rendu publique la lettre dans laquelle Georges Mpaga, récemment arrêté au cours d’une marche non autorisée contre les crimes rituels, dénonce « des actes délibérés de violation des Droits de l’Homme, séquestration et torture » orchestrés par Jean-François Ndongou. Dans cette lettre, Georges Mpaga qui se présente comme un « Militant pro Démocratie et Droits de l’Homme, engagé pour la lutte contre la corruption, membre de la société civile, ancien prisonnier politique de Monsieur Omar BONGO ONDIMBA » estime que la Constitution gabonaise qui consacre la liberté d’expression a été violée ce 11 mai lorsque lui-même et 5 de ses compagnons de lutte ont été arrêtés par la police.
Dans la même lettre, Georges Mpaga revient sur le conflit qui l’oppose à Louis-Gaston Mayila, annonce avoir formulé « une citation directe contre ce dernier, pour fausse accusation, dénonciation mensongère et atteinte à mon honorabilité ». En effet, le président du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG) estime que le président de l’UPNR est en faute pour l’avoir accusé d’être le propriétaire du forum de discussion en ligne «Infos Kinguelé» sur le réseau social Facebook et le responsable de la publication d’une «liste de commanditaires de crimes rituels et assassinats politiques au Gabon».
Georges Mpaga espère ainsi retrouver ces deux hommes devant les tribunaux, certain qu’il a les éléments nécessaires à sa défense.