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L’antropologue s’invite au débat sur le VIH/SIDA

La Direction générale de la prévention du SIDA (DGPS) et le programme de lutte contre les IST/VIH/SIDA ont édifié les étudiants de l’Université Omar Bongo (UOB), vendredi à Libreville, sur les facteurs à risques, au cours d’une conférence-débat organisée par le club des anthropologues
Le président du club des anthropologues, M. Sosthène Ibouanga a expliqué que cette conférence débat organisée, sous le thème ‘’Les facteurs de propagation du VIH-SIDA chez les jeunes’’ ‘’lançait officiellement les activités du Club d’anthropologues de l’année 2012-2013 avec la sensibilisation des jeunes qui développent parfois des comportements sexuels à risque et mettent en péril leur vie’’.

‘’Nous avons estimé, au niveau du Club des anthropologues, qu’à l’université les jeunes vivent une sexualité assez libérale’’, a indiqué M. Ibouanga soulignant l’importance de cette conférence.

‘’En insistant sur les facteurs de propagations de VIH/SID nous les conscientisons et amenons les jeunes à comprendre les facteurs qui peuvent les faire contracter la maladie en les éduquant à avoir un comportement sexuel responsable en milieu universitaire ou scolaire’’, a poursuivi le président du Club des anthropologues.

Pour le Dr Teyi Rodrigue, enseignant à l’UOB et spécialiste en anthropologie de la santé, ‘’les facteurs économiques, socio-économiques et les comportements individuels sont autant d’éléments responsables de la propagation du VIH/SIDA chez les jeunes’’.

« Au regard du faible taux de connaissance du VIH/SIDA et du faible niveau de dépistage chez les jeunes, nous nous sommes demandés pourquoi les étudiants étaient réfractaires au dépistage, alors qu’il est anonyme et gratuit’’, s’est demandé le spécialiste pour qui ‘’la peur de la séropositivité, la peur du rejet au niveau du cercle familial, la stigmatisation, l’expulsion sont autant des raisons qui expliquent ce rejet’’.

Pour le spécialiste en anthropologie de la santé ‘’les relations sexuelles sans préservatifs, la pauvreté, le besoin d’améliorer les conditions du matériel, la multiplication des partenaires, la méconnaissance du statut sérologique, la persistance de fausses idées et connaissances sur les modalités du VIH, l’alcoolisme, le rejet des préservatifs sont autant de facteurs à risque’’.

‘’Les jeunes devraient adopter des comportements responsables, afin de réduire la propagation du VIH/SIDA, avec notamment le port systématique du préservatif lors des rapports sexuels, la pratique de la fidélité mutuelle dans un couple, l’abstinence et le dépistage, qui permet d’être pris en charge très tôt’’, a conseillé le Dr Teyi.

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