En réunion le 5 juin, le secrétariat exécutif du Parti démocratique gabonais a examiné l’air du temps et s’est principalement penché la réouverture du pont de Kango, les problèmes des transports et de la vie chère mais aussi et surtout les crimes dits rituels. Un communiqué a été publié au terme de ce conclave, ci-après condensé.
Parmi ces formations politiques, l’on dénombre le parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) dont le secrétariat exécutif s’est réuni le 5 juin 2013. Trois points figuraient essentiellement à l’ordre du jour : la situation économique nationale, les crimes rituels et le traitement de l’information par certains médias locaux.
Le PDG s’est félicité de «la réouverture du pont de Kango, épine dorsale de notre économie, sur la nationale 1», notant au passage et «avec satisfaction la bonne tenue des indicateurs macro-économiques du pays», tout en relevant «les insatisfactions des populations qui s’expriment de plus en plus, aussi bien dans leur quotidien, sur l’emploi que sur les infrastructures socio-économiques».
Dans ce contexte d’évaluation, le secrétariat exécutif du PDG a exhorté le gouvernement à appliquer les instructions du président de la République dans la mise en œuvre de son projet de société, traduit dans le plan stratégique Gabon émergent (PSGE). Notamment en ce qui concerne l’emploi, les transports, les infrastructures routières et ferroviaires, l’eau, l’électricité, la justice sociale et la sécurité.
Dans l’air du temps, les crimes rituels n’ont pas échappé au secrétariat exécutif de la formation politique au pouvoir. Le PDG n’a pas manqué de marquer son dépit face à la recrudescence de ce phénomène, malgré l’engagement du président de la République et de son épouse qui a pris part à la marche pacifique du 11 mai 2013. «Ce phénomène s’accentue et prend des dimensions inquiétantes», a noté l’organe exécutif du PDG qui a requis la plus ferme condamnation de «ces actes barbares, d’une atrocité effroyable qui narguent le principe de la vie humaine, considérée dans nos cultures comme étant sacrée et fondamentale pour l’harmonie de la société». A ce sujet, le PDG invite les parents à la vigilance et demande au «gouvernement de mettre hors d’état de nuire les bandits de grands chemins qui écument encore les quartiers et les rues de notre pays, de rendre justice dans la transparence, l’équité et la sérénité afin que tous les commanditaires, auteurs et complices soient punis de la manière le plus rigoureuse qui soit».
En dernier lieu durant la réunion, le PDG s’est offusqué de ce que certains médias locaux font rimer leur liberté d’expression avec la calomnie et la diffamation. La formation politique fustige de ce fait ce type de comportement qui a poussé certains médias à manquer de respect à la personne du président de la République, première institution du pays. Dès lors, le parti au pouvoir invite les journalistes à faire preuve de plus d’éthique et de déontologie dans l’exercice de leur profession.