Plus de 4 000 épaves de véhicules recensés dans les artères de la capitale gabonaise et ses environs seront déguerpis à partir de lundi prochain. Cette opération entre dans la droite ligne de celle déjà entamée par les autorités municipales en déguerpissant les commerçantes anarchiquement installées sur les abords des artères de la capitale gabonaise, Libreville.
« A partir de 17 heures, le tronçon Melen – gare routière est quasi impraticable. Vous pouvez mettre plus de 2 heures 30 minutes pour parcourir une distance de 500 m », s’est un client à bord d’un taxi.
« Le vrai problème est que les routes sont petites et les gens les gênent encore avec qui un petit commerce, qui un garage de fortune et tout cela contribue à réduire les dimensions de la route. Il faut donc agir et la mairie a raison même si la manière n’y est pas », a déclaré un autre client.
Au lendemain de sa prise de fonction le 19 juin dernier, le maire de Libreville, Jean François Ntoutoume Emane, avait fait le tour de la capitale. Dans son long périple, l’édile de la capitale avait également visité les marchés anarchiques tant décriés par les citadins à cause de l’insécurité routière générée par ces espaces commerciaux de fortune généralement.
Dès ces déguerpissements s’inscrivent dans le cadre de la lutte contre l’occupation anarchique du domaine public et contre l’insalubrité qui avait légion en ces lieux.