En battant Nguen Asuku, le 9 juin 2013 au stade Mbaya de Franceville, l’Union Sportive de Bitam (USB) vient de rempoter le titre de champion du Gabon avant même que cette compétition ne tire totalement à sa fin.
En effet, les deux buts inscrits par Duval Zembi face aux Francevillois ont permis aux Bitamois de prendre une option considérable dans le classement du championnat national de 1ère division. Avec ses 53 points, l’USB ne peut plus être rattrapé par le Centre de Formation Mounana qui a perdu, au stade Monédan de Sibang de Libreville, contre A C. Bongoville qui l’a battu sur un score sévère de 1 but à 0.
11 points séparent le champion à son dauphin très mal en point. Dans le sillage, on note la victoire de Mangasport sur l’Union Sportive d’Oyem (USO) par 2 buts à 0. Le derby migovéen a tourné à la faveur du leader provincial qu’est l’AS Pélican qui a remporté sa partie avec deux réalisations.
Le Centre Mbérié Sportif est venu about des militaires de baraka, c’est-à-dire Missile FC par 1 but à 0. Cependant on a enregistré un nul de 0 but partout entre le FC Sapins et les faucons de Sogéa FC. Les Portgentillais de l’AS Solidarité ont également réalisé un score de parité de 0 but partout contre l’OM.
Du coup, l’USB devrait pouvoir rempoter le premier trophée du premier championnat professionnel en empochant une bagatelle somme de 259 millions offerte par la ligue nationale de football. Tandis que Nguen Asuku relégué en seconde division se consolera avec 11 millions ainsi que le recommandent les textes de cette compétition qui se poursuit mercredi 13 juin avec d’autres affiches.
Interrogé sur la question, M. Magloire Ndemezo’o, président actif de l’USB estime : «je salue cette victoire qui nous consacre champion du Gabon aujourd’hui car je viens de pleurer il y a quelques semaines avec l’élimination du club à la coupe de la CAF. Je me suis alors fixé l’objectif de remporter absolument ce championnat. Et nous sommes heureux d’attendre notre but. Nous allons mieux nous préparer pour mieux aborder la champions league africaine».
