Après la découverte macabre d’un sac de 50kg contenant des organes humains, il y a quelques jours, quatre agents des maisons de pompes funèbres dont deux de Gabosep et de saaf, ont été récemment interpellés par la police judiciaire (PJ), a-t-on appris auprès du président du Collectif de ces structures, Jean Baptiste Ndong Zong, par ailleurs directeur général de Gabosep.
« Madame le procureur général effectue une descente dans les structures de pompes funèbres : rien de suspect n’a été trouvé », a indiqué M. Ndong Zong ne comprenant pas pourquoi l’on garde les employés de Gabosep et Saaf à la PJ.
Selon lui, tous les corps réintégrés dans les morgues des Maisons de pompes funèbres sont faits à la demande des parents en fonction de leur choix à Gabonsep, Casepga et Saaf. Les soins de conservation et de mise en bière sont faits en présence des parents et des policiers lorsqu’il s’agit d’un transfert.
Tout en souhaitant la libération de ses agents, il a invité les enquêteurs à regarder aussi du côté de des débarcadères ou le trafic n’est pas à négliger.
A en croire, M. Jean Baptiste Ndong Zong, Gabosep, société installée à Libreville depuis 1972 par les pompes funèbres générales de France, avant la rétrocession à des gabonais en 1995, jusqu’à ce jour, n’a jamais connu des problèmes de ce genre.