Quatre prisonniers se sont évadés, lundi à Libreville, en neutralisant, à l’aide d’un tournevis, le chauffeur après avoir défoncé la grille qui les séparait du conducteur du bus les ramenant au bagne de retour du tribunal. Trois de ces fuyards ont été rattrapés par les riverains.
La scène conduisant à l’évasion des quatre prisonniers s’est déroulée derrière l’Assemblée nationale, sur une bretelle menant vers le quartier Pleine Orety, à Libreville. Quatre prisonniers, tous de nationalités Nigériane, ont défoncé le grillage qui les séparait du chauffeur, en pleine circulation.
Le conducteur, un sergent, les ramenait seul à la prison centrale de Libreville, de retour du palais de justice. Les détenus ont ainsi réussi à atteindre la cabine et à neutraliser le conducteur, en lui enfonçant un tournevis à la tête.
Dans la panique, l’agent de sécurité à perdu le contrôle du bus, qui a terminé sa course dans un caniveau, avec des dommages par endroit. Désormais libres, quatre des cinq prisonniers ont pris la poudre d’escampette, après avoir laissé au sol le sergent. Une scène digne d’un western.
C’est bien quelque temps après que le conducteur, visiblement sonné, a été transporté d’urgence dans une structure hospitalière. Les riverains, ayant suivi ce spectacle, se sont mis à la poursuite des délinquants. Ils ont réussiront à rattraper trois d’entre eux, qui ont été remis aux gendarmes.
Dans la foulée, les habitants du quartier se sont rués sur ces malfrats, avant qu’une arrivée du renfort des forces de l’ordre ne vienne mettre un terme à ce show. Un seul de ces évadés n’a pu être rattrapé.
Questions. Pourquoi les impacts de violences n’étaient pas visibles sur les grilles ? Et qui a donné aux prisonniers le tournevis ? Comment on-t-il fait pour défoncer le cadenas ? Autant des questions qui restent en suspens, pour l’instant.