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Une gerbe de fleurs et une messe de requiem en hommage au Patriarche

Le président Ali Bongo Ondimba s’est incliné au mausolée de son prédécesseur, Omar Bongo Ondimba, à Franceville samedi, pendant qu’une messe de requiem a été dite dans le même temps à la cathédrale Sainte Marie, en hommage l’illustre disparu.

Une délégation, conduite par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, s’est rendue vendredi dernier à Franceville où le chef de l’Etat a déposé une gerbe de fleurs au mausolée Omar Bongo Ondimba, le défunt président, mort le 8 juin 2009 à la clinique Quiron, à Barcelone, en Espagne.

En se rendant dans la capitale du Haut-Ogooué, le chef de l’Exécutif gabonais entendait témoigner à nouveau, l’hommage de la République gabonaise, à son illustre prédécesseur qui, 42 ans durant, a dirigé le pays dans la paix, la stabilité sociopolitique et économique.

La commémoration de la disparition du président, Omar Bongo Ondimba, qui en est à sa quatrième année, s’est également poursuivie à Libreville, avec, notamment, l’organisation d’une messe de requiem dite samedi 8 juin, à la Cathédrale Sainte Marie (Notre Dame de l’Assomption), dans l’après-midi et l’organisation de la 3ème édition du symposium international sur le diabète.

A l’occasion de cette messe, l’Archevêque de Libreville, Mgr Basile Mvé Engone, est revenu sur la dimension politique et humaine du défunt, qui aura participé, de beaucoup, aux équilibres ayant permis au Gabon de s’élever à l’échelle, tant sous régionale, qu’internationale, et d’être un modèle de paix et de stabilité.

Saisissant cette opportunité à Notre dame de l’Assomption, l’Archevêque de Libreville n’a pas manqué de rappeler aux uns et aux autres la mythique phrase de feu le président Omar Bongo Ondimba : ‘’Dieu ne nous a pas donné le droit de faire du Gabon ce que nous sommes entrain de faire’’.

Selon l’homme de Dieu qui s’est appuyé sur les Saintes Ecritures pour dire la nécessité de préserver l’héritage et semer davantage la bonne semence, aux fins de préserver l’unité nationale, corolaire de la paix tant enviée au peuple gabonais.

Cette messe de requiem a vu la présence de nombreuses personnalités de la République, la famille, ainsi que des amis et connaissances du défunt président.

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