Le chef de service des pompes funèbres d’Oyem ainsi que ses collaborateurs et le veilleur de nuit ont été placés sous mandat de dépôt pour élucider le mystère qui entoure la mutilation de la tête du policier Joseph Sima Nkoghe Mve, décédé le 18 juin dernier au centre hospitalier régional d’Oyem (C.H.R.O) de méningite.
Le 28 juin dernier au cours du traitement du corps du défunt Sima Nkoghe Mve, un policier, qui assistait à l’opération et d’autres parent du disparu, constate une large plaie sur le crâne de son collègue décédé.
Les policiers informent aussitôt le directeur de la police urbaine et le commissaire de ville, sans attendre l’arrivée du procureur de la République près le tribunal de première instance d’Oyem, vont ouvrir une enquête judiciaire après avoir fait le constat.
Selon les premiers éléments de l’enquête, la large plaie sur la tête du défunt aurait été pratiquée avec un instrument tranchant, d’après un rapport médical. Suite à ce rapport, les policiers vont placer sous mandat de dépôt le chef de service des pompes funèbres, de ses deux collaborateurs et le veilleur de nuit.
L’interrogatoire des prévenus n’a pas conduit pas à des réponses sinon qu’à des questions dans une affaire devenue mystérieuse au moment où la question des crimes rituels fait couler beaucoup d’encre et de salive.