Des conférences budgétaires, pour faire le point avant le dépôt du projet de loi des finances de l’exercice 2014 sur la table du parlement avant le 15 octobre 2013, ont débuté, lundi à Libreville, en en présence du ministre du budget Rose Christiane Ossouka Raponda, des secrétaires généraux des ministères, des directeurs du budget et de la fonction publique ainsi que des directeurs centraux des affaires financières et responsables de programmes.
Le directeur général du budget, Yves-Fernand Manfoumbi a annoncé, au début des travaux, à l’ensemble des participants que ‘’le chantier de la réforme budgétaire initié il y a quelques années est désormais en phase de concrétisation’’, expliquant que ‘’sur les 20 programmes identifiés au départ, 17 ont pu élaborés leurs documents budgétaires’’.
Faisant remarquer que ce travail comportait des insuffisances qu’il fallait nécessairement apporter des améliorations, notamment dans la maîtrise des outils de la démarche de performance’’.
Au cours des travaux, les participants vont examiner par titre les besoins exprimés dans le cadre de dépense à moyen terme sectoriel respectif, les objectifs sur lesquels se sont engagés les ministères et les demandes de crédits y relatifs.
Pour prétendre bénéficier du financement du fonds d’études sectorielles dédié à cet effet, il va falloir d’abord présenter des termes de référence (TDR).
Il a indiqué que ‘’la direction, dont il a la charge, dispose déjà des TDR reçus pendant les conférences budgétaires de l’année passée et qui ont fait l’objet d’une analyse approfondie.
‘’En fonction de leur qualité Ils constitueront une première base de données pour les études à financer en 2014’’.
Le directeur général de l’administration et de la fonction publique, Aimé Brice Sackiss, a rappelé combien la BOP avait un impact important sur les modalités de gestion des ressources humaines de l’Etat.
Pour lui, les ministères ont besoin de disposer des moyens tant humains que financiers pour être capable de rendre compte de leur activité à l’aide d’indicateurs qui mesurent précisément l’atteinte des objectifs’’.
La mise en place des directions centrales des ressources humaines (DCRH) répond a ce souci dont la direction générale de l’administration et de la fonction publique a la charge d’asseoir.
La professionnalisation de la fonction de gestionnaire des ressources humaines, en tant qu’outils nécessaires pour aider à prévoir, quantifier, qualifier et optimiser les besoins en effectifs s’avère utile.
L’ambition est que ces outils permettent de mettre en place une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences pour une meilleure mobilité ministérielle ou interministérielle des agents publics.
Les missions des futurs gestionnaires des ressources humaines, seront d’identifier les compétences des agents qui composent les organisations, organiser les parcours professionnels et former l’ensemble du personnel pour satisfaire ces besoins, mettre en place des systèmes d’évaluation du personnel et enfin, gérer le déroulement des carrières et les rémunérations.
le ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique, Rose Christiane Ossouka Raponda a tenu a repréciser l’importance de passer d’un budget axé sur les moyens à un budget axé sur les résultats’’. Insistant sur la gestion des ressources humaines.
, le ministre n’est pas allé de main morte en relevant qu’ ’’Il faut que cessent les recrutements anarchiques et fallacieux qui, selon ses précisions, pèsent énormément sur le budget de l’Etat’’, a souligné le ministre, relevant qu’avec près de ‘’80 mille agents et une main d’œuvre non permanente exagérément recrutée, cela coûte un peu plus de 500 milliards de franc CFA’’.
‘’Ceux qui se rendront encore coupables de recrutement qui est du seul ressort de la fonction publique, répondra de ses actes’’, a prévenu le ministre.