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Le SNEC répond aux abonnés absents dans les amphis

artoff3991Le sursis de plus une semaine accordée au gouvernement semble avoir été très insuffisant pour régler, une fois pour toutes, la question du règlement de la Prime d’incitation à la recherche (Pir), objet du mouvement de grève illimité débuté le 17 juillet 2013 par les enseignants regroupés au sein du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec).

Réunir en assemblée générale le 17 juillet dernier pour constater l’avancement du règlement de leur revendication, les enseignants membres du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec), ont procédé à un vote qui s’est soldé, à l’unanimité, en faveur d’un arrêt de toutes les activités pédagogiques dans l’ensemble des universités et grandes écoles du Gabon. «À deux semaines de la fin d’année, aucun engagement contenu dans le protocole signé avec le gouvernement n’est respecté», a fustigé Dr. Moukala Ndoumou.

Malgré cette fâcheuse décision qui tirera en long l’année académique, les enseignants grévistes n’ont pas omis de reconnaitre les efforts déployés par leur ministre de tutelle, Séraphin Moundounga, qui leur avait donné sa parole de faire évoluer les choses dans le bon sens. Mais également ceux de sa collègue du Budget, Rose Christiane Raponda, pour l’aboutissement immédiat de leur dossier relatif au paiement de la Pir, qui serait, selon ces derniers, «bloqué au niveau de la direction générale du budget et du trésor public», pour des motifs inconnus. «Le ministre du Budget, depuis une semaine, a demandé au directeur général du Budget et à son collègue du Trésor de procéder au paiement de la Pir avant le 19 juillet 2013», a souligné Moukala Ndoumou.

Aussi, les membres du SNEC s’étonnent que les décisions d’un ministre de la République ne soient pas appliquées par ses collaborateurs. «Nous nous étonnons de ce que le directeur général du Budget envoie un dossier à la solde sans avoir pris un acte qui aurait pu permettre le paiement immédiat de cette prime», ont déclaré les syndicalistes tout ahuris.

À cette allure l’accalmie au sein des différents temples du savoir dans le pays est loin d’être une réalité. Comment comprendre que la décision d’un ministre ne soit exécutée par un collaborateur du gouvernement ? N’est-ce pas là, une manière parmi tant d’autres de chercher à saboter l’action gouvernementale ?

Dans l’espoir que l’attente du Snec en termes de satisfaction totale de ses revendications ne soit pas long, les enseignants-chercheurs observent une pose dans leurs activités pédagogiques. Comme pour dire, le dernier mot revient aux autorités.

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