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La SEEG persona non grata à Bangos

logo-seegPlus de peur que de mal pour les agents de la Société d’eau et d’énergie du Gabon (SEEG) qui ont échappé à la vindicte populaire à Bangos, un quartier du 5e arrondissement de Libreville, où ils s’étaient rendus, le mercredi 24 juillet 2013, pour procéder à la coupure de la fourniture d’eau aux habitants de ce quartier.

Des habitants de Bangos ont, en effet, chassé des employés de la SEEG venus leur couper l’unique point de ravitaillement en eau dont ils disposent dans cette zone qui se développe à la périphérie de la capitale gabonaise. Ce seul point d’eau arrivait à soulager la pénurie d’eau à laquelle les familles y installées sont régulièrement victimes. L’incident s’est produit au pied du château d’eau du PK 9, supposé être le plus grand réservoir d’eau du Gabon.

Selon des témoins cités par Gabonactu.com, «vers 14 heures, deux agents de l’unique fournisseur d’eau potable au Gabon sont arrivés devant le point d’eau, clefs et pinces en main, pour le scelle. Les riverains ont afflué en masse pour défendre leur «pompe publique», l’unique plaisir de vivre dans ce quartier transformé en zone aride par la même SEEG».

Dans cette zone de Libreville, les quelques familles qui ont réussi à se faire placer un compteur d’eau doivent régulièrement jouer au guet pour espérer puiser une goutte du vital liquide, les coupures d’eau durant parfois ainsi plusieurs semaines. Toute chose qui ne leur laisse autre choix que de s’orienter vers quelques puits de fortune ou vers cette «pompe publique». «Vous ne pouvez pas couper ces deux robinets. Tout le monde vient s’approvisionner ici par la faute de la SEEG», ont fulminé les riverains de Bangos qui menaçaient de s’attaquer aux agents de dame SEEG.

La SEEG, entreprise en situation de monopole au Gabon, aurait, selon les riverains, verrouillé plusieurs entrées d’eau pour propulser la pression de l’eau vers de nouveaux quartiers de Libreville comme Angondjé où ont lieu de grands travaux immobiliers.

Après cette épreuve, les agents de la SEEG sont repartis sains et saufs, mais empli de frayeur. Car, de peu ils passaient en victimes expiatoires de leur maison-mère qui n’arrive pas à remplir son contrat avec le peuple Gabonais, mais aussi vis-à-vis de l’Etat gabonais avec qui des accords existent dans ce sens.

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