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Enfin un cadre réglementaire pour valoriser les déchets ferreux et non ferreux

Les-ministres-signateurs-de-larrêté-416x190Les ministres gabonais de l’Industrie et des Mines, Régis Immongault, des Petites et moyennes entreprises, Fidèle Mengue M’Engouang, et de l’Economie, Luc Oyoubi, ont signé mercredi à Libreville un arrêté dont le but est de valoriser les déchets ferreux et non ferreux et réduire le coût des matériaux de construction à base de fer.

C’est parce que l’exploitation des déchets ferreux et non ferreux se faisait de manière anarchique et que les recettes engrangées échappaient aux mains de l’Etat que les ministres de l’Industrie et des Mines, Régis Immongault, des Petites et moyennes entreprises, Fidèle Mengue M’Engouang, et de l’Economie, Luc Oyoubi, ont signé mercredi à Libreville un arrêté dont le but est de les valoriser.

De façon générale, l’objectif poursuivi par la signature de cet arrêté est d’industrialiser cette filière et mettre en place un cadre réglementaire qui encadrera désormais l’exploitation industrielle de ces déchets qui ont été jusqu’à un passé une mine d’or pour de nombreux sujets étrangers qui avaient mesuré ce que leur exploitation pouvait rapporter.

Pour atteindre leur objectif, les autorités gouvernementales envisagent d’organiser cette activité génératrice de revenus avec le concours de certains opérateurs à travers des pôles collecteurs, exportateurs, transformateurs locaux.

Dans les coulisses les pouvoirs publics envisagent trois projets d’usine portés par deux entreprises locales qui ont pour noms, les noms de Chaudronnerie du Gabon pour la première et Sogamatec pour la seconde. A ces deux usines sera associé un opérateur mauricien.

Grâce à une fonderie pour la production de billette d’une capacité de 50 000 tonnes/an et dont les activités devraient démarrer en novembre 2013 sur le site de la zone économique spéciale de Nkok (initié par l’état et la société Olam), celle-ci pourrait générer jusqu’à 350 emplois directs pour un investissement total de 12 milliards de francs CFA.

Une seconde usine dont le coût des investissements est évalué à 49 milliards de francs Cfa est également attendue à Kango sur la route nationale 1. Spécialisée dans la fonderie-laminoir, celle-ci pourra produire jusqu’à 200 000 tonnes/an, et devrait générer près de 1 000 emplois directs, au moment de sa mise en production prévue en décembre 2014.

A travers la mise en service de ces usines, les autorités gouvernementales espèrent que le coût du matériau de fer pour les consommateurs pourrait chuter de 30% et faciliter l’accès aux matériaux fabriqués à base des déchets ferreux et non ferreux récupérés sur l’ensemble du territoire.

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