Alors qu’il effectue une tournée qui le conduira dans les pays de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC), le Général Babacar Gaye, représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en RCA et Chef du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République Centrafricaine (BINUCA), a été reçu mercredi au Gabon par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba pour parler de la politique, sécuritaire et humanitaire ainsi que l’état des droits de l’homme en RCA.
Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en RCA et Chef du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République Centrafricaine (BINUCA), le Général Babacar Gaye a été reçu mercredi dernier au Palais présidentiel de Libreville par le Chef de l’Etat Gabonais, Ali Bongo Ondimba.
Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre d’une tournée dans les pays membres de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC), a permis aux deux hommes de discuter de plusieurs sujets. Notamment de la situation politique, sécuritaire et humanitaire ainsi que l’état des droits de l’homme en RCA depuis l’arrivée au pouvoir au mois de mars 2013 de Michel Djotodia, l’ancien chef de fil du Seleka.
Quoique préoccupé par le climat ambiant et les souffrances des populations, Monsieur Babacar Gaye s’est dit optimiste au regard des efforts fournis actuellement par les pays de l’espace Cémac pour le retour de la paix et la stabilité à Bangui.
A ce sujet, le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en RCA a indiqué avoir eu des entretiens fructueux avec le Président gabonais, afin que les souffrances de la population cessent.
Peu après sa rencontre avec le président Ali Bongo Ondimba, le Général Babacar Gaye, par ailleurs Chef du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République Centrafricaine (BINUCA) s’est entretenu avec la presse locale et internationale sur la mobilisation de l’Union africaine, des Nations Unies et des partenaires pour mettre fin aux atrocités de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), considérée, selon lui, comme un « cancer » pour la RCA et les autres pays affectés.
Au cours de ces retrouvailles, il a rendu hommage à l’UNOCA pour son rôle de coordination, au nom de l’ONU, des actions de lutte contre ce mouvement dirigé par Joseph Kony, également visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crime contre l’humanité.
