Le Projet de développement et d’investissement agricole au Gabon (PRODIAG) qui a débuté en 2011 devrait s’achever en 2015. A cette date, le bilan des efforts déployés devraient éclairer l’opinion publique sur l’état de la sécurité alimentaire au Gabon.
Le Directeur Général de l’Institut gabonais d’appui au développement (IGAD), Christian Renardet, avait révélé que le PRODIAG permet d’aider les producteurs à investir et à développer leur outil de production avec le souci premier de faire évoluer une agriculture de type informel.
Pour bénéficier de cet investissement, a-t-il expliqué, il faudrait avoir été formé à l’IGAD où les formations pratiques à 75% s’alternent avec celles théoriques à 25%.
Le projet qui couvre les départements les plus dynamiques dans les 9 provinces du pays, vise à renforcer les capacités des acteurs privés et associatifs des filières prioritaires retenues, en vue de s’approprier leur développement durable.
Le budget d’un montant de 12,7 milliards de francs CFA sera réparti par composante, selon le schéma suivant : Unité de gestion du projet (18%) ; Composante Appui conseil aux producteurs (54%) ; composante appui à la structuration professionnelle (9%) ; composante formation professionnelle agricole (FPA), 6% ; composante recherche d’accompagnement (RA), 5% et composante transformation agroalimentaire (TAA), (7%). Le projet PRODIAG est financé à hauteur de 79% grâce à un prêt contracté auprès de l’Agence française de développement (AFD) puis par l’Etat gabonais sur ressources propres à 21%.
L’IGAD est l’un des instruments sur lequel s’appuie l’Etat gabonais pour animer sa politique agricole. Le Gabon produit actuellement près de 70% de ses légumes, avec néanmoins certaines variations. Son objectif est de contribuer de manière significative au renforcement de la sécurité alimentaire, à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration de la part de l’agriculture dans le Produit intérieur brut (PIB) du pays.
Depuis peu, la production locale de légumes est vendue dans les supermarchés de Libreville, la capitale, alors qu’initialement les légumes provenaient par avion de France, du Cameroun etc.
Les populations en situation de précarité ont opté pour le maraichage qui nécessite tout de même de la volonté et des aptitudes d’organisation et de gestion.
La formation vient en soutien de vos projets et à ce jour, dira M. Renardet, l’offre de formation comporte près de 120 modules différents qui vont des cultures maraichères à l’élevage de porcs, de volaille, de moutons, de cabris, en passant par la transformation du manioc, le fumage et le salage de poisson.
L’IGAD est un outil au service du développement agricole au Gabon. Il est issu d’un partenariat public- privé entre l’Etat gabonais et Total Gabon.