Sur la base d’un indice de confiance comptant parmi les plus élevés du monde, le continent africain est considéré comme un continent d’avenir grâce à la confiance que lui portent de nombreux investisseurs internationaux. Selon le récent rapport de l’enquête trimestrielle sur les conditions économiques mondiales (GECS) rendu public au début du mois en cours par une association britannique en collaboration avec un institut américain, ce résultat contribuera à susciter davantage de l’intérêt pour les marchés du continent.
Le rapport de l’enquête trimestrielle de l’année 2013, sur les conditions économiques mondiales (GECS), menée conjointement par l’Association of Chartered and Certified Accountants (Acca), basée à Londres, et l’Institute of Management Accountants (IMA) du New Jersey (États-Unis), indique que le continent africain est de nouveau perçu par de nombreux économistes comme la région la plus optimiste du monde dans le domaine des affaires.
Pour les deux institutions, un tel résultat devrait susciter de nouveaux marchés et de nouveaux investissements pour le continent qui retrouve la confiance placé en lui, il y a quelques années. Il s’agit de ce fait du plus important sondage économique trimestriel réalisé auprès des comptables membres des deux réseaux. Il a réuni les réponses de 1 833 experts pour le deuxième trimestre 2013.
Ainsi, le rapport de l’enquête, relayé par Jeune Afrique le 13 août, montre que le continent affiche l’indice de confiance le plus élevé du monde : 8,2. Un résultat déjà visible au premier trimestre de l’année en cours qui faisait état d’une augmentation significative à la fois de la confiance des entreprises aussi bien locales qu’internationales, et de l’optimisme quant à l’économie mondiale. Le rapport GECS indique par ailleurs que les différents résultats qui ressortent de la récente enquête ne sont pas nécessairement corrélés à la conjoncture économique du premier trimestre. Le rapport du deuxième trimestre affiche des résultats plus nuancés et plus cohérents avec les critères économiques considérés : la reprise concerne surtout l’Amérique du Nord et l’Afrique, où la confiance des entreprises, l’optimisme et l’emploi ont augmenté.
Pour les deux réseaux d’étude, «même si l’inflation devrait continuer d’augmenter à moyen-terme, les difficultés rencontrées à la fin de l’année dernière semblent avoir été surmontées». L’Afrique a donc su trouver des stratégies d’amélioration de l’accès à l’investissement tout en veillant à la consolidation, trimestre après trimestre, des investissements en fonds propres, bien que des efforts restent encore à faire dans le domaine de la sécurisation des affaires et l’adoption de lois en rapport avec une meilleure libéralisation de son économie.
Ainsi, alors que l’indice de confiance des pays de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) se situe à -7,8 et à -9,3 en moyenne pour tout l’échantillon considéré. Le continent s’en sort bien, à tel point que la santé économique du continent semble s’être améliorée. Le rapport indique à cet effet que 41% des experts interrogés en Afrique parlent d’un regain de confiance, et 60% se disent optimistes, contre 34 et 51 % au premier trimestre.