Très actif ces deux dernières années, notamment à travers des rappels à l’ordre et autres audits menés auprès des opérateurs de téléphonie mobile, l’Autorité de régulations des communications électroniques et des postes (Arcep) renforce encore un peu plus sa présence dans la conscience collective.

En effet, conformément à la loi n°006/2012 du 13 août 2012 en son article 6 fixant ses différentes attributions, notamment les dispositions relatives à la protection des consommateurs et au contrôle de la qualité des services mis sur le marché national, le régulateur «informe les usagers des produits et services de télécommunications et des postes du lancement en son sein, d’un centre d’appels répondant au numéro court 8484».

Par l’entremise de ce numéro court, ledit centre est chargé de réceptionner les plaintes et suggestions provenant des usagers. Par ailleurs, poursuit l’Arcep, les usagers qui le souhaitent peuvent également envoyer des plaintes et suggestion à son service de relations avec les consommateurs par courriel (plaintesconsommateurs@arcep.ga), ou encore en se rendant directement au siège de l’Arcep, sis au quartier des Haut de Gué-Gué à Libreville.

Depuis sa création en 2011, l’Arcep, née de la fusion entre l’Agence de régulation des télécommunications (Artel) et de l’Agence de régulation des postes (Arposte), s’active à l’amélioration de la qualité des prestations offertes aux usagers par les différents opérateurs du secteur des télécommunications. Audits, rappels à l’ordre, mises en garde, sanctions pécuniaires, incitation à la baisse des tarifs, le régulateur joue son pleinement son rôle.

Mais en dépit de toutes ces actions louables, de graves manquements, notamment des atteintes aux droits des consommateurs, persistent encore dans le secteur. Peut-être la mise en mise en place de ce centre d’appels augure-t-il de lendemains meilleurs pour les usagers. Toutefois, au moment de sévir, il arrive parfois que l’Arcep se montre très complaisant, au grand bonheur des opérateurs.