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La BHG serait-elle une «banque maudite» ?

Banque-publiqueL’interrogation qui ne manque pas d’audace bien que poussant tout de même à la réflexion, émane de la dernière livraison de l’hebdomadaire La Calotte. Basée sur un constat plutôt amer de la gestion dudit établissement bancaire, la question a le souci de revenir sur la véritable politique du secteur de l’habitat au Gabon.

Un «grand bain de la honte». Voici ce qu’aurait subit le nouveau président du Conseil d’administration de la Banque de l’Habitat du Gabon (BHG), Boundoukou Lata, devant «l’incompétence» du directeur général de l’établissement bancaire, à en croire La Calotte du mardi 27 août 2013. En effet, indique le journal, les nombreuses «frasques» qui émaillent la vie de l’entreprise depuis quelques temps laissent peu rêveur sur l’avenir de la Banque que la gestion actuelle semble conduire droit dans un mur. D’aucuns pensent même la fermeture de l’institution financière, ou du moins la mise à l’écart de son principal responsable, est éminente, «à moins que les protecteurs de ce directeur général natif d’Okondja dans le Haut-Ogooué tiennent à faire tomber la banque pour la revendre à un franc symbolique à un repreneur connu à l’avance», relève La Calotte.

En effet, pour les confrères, le directeur général actuel, nommé par le ministre Magloire Ngambia, semble investi d’une mission de «destruction d’une banque publique». Ce qui laisse donc penser que le maintient du directeur général à son poste relève plus d’un calcul stratégique que d’une simple erreur de casting de la part des autorités gabonaises. D’autant plus, relève le titre, que «sieur Bruno Otha Ondounda a livré son incapacité à présenter aux administrateurs des états financiers cohérents de sa structure bancaire». A la suite des nombreuses fautes relevées dans la gestion des affaires par le DG, les administrateurs, «excédés par ses incohérences et la méconnaissance totale du sujet», auraient décidé de reporter le Conseil d’administration au mois de septembre 2013 prochain.

Pour cause, le désarroi des employés de la BHG qui aurait atteint son «paroxysme» du fait des supposés embauches d’agents au niveau douteux et souvent peu qualifiés dans le domaine bancaire. A tel point que «la BHG est devenue tout sauf une banque», clament les confrères avant d’ajouter que le directeur général décrié, serait comme «un éléphant dans un magasin de porcelaine.» Un peu fort, conviendra-t-on.

Pourtant, le 5 août 2013 déjà, s’était tenu un premier Conseil d’administration au sein de l’établissement. Lors de ce tour de table, plusieurs incohérences et un ensemble de disfonctionnements auraient été décelés. Il aurait de ce fait été révélé que la BHG se présentait comme «la seule banque au monde, fonctionnant sans budget préalablement voté par le Conseil d’administration.» Tant et si bien qu’elle se présente désormais pour certains de ses employés comme «une affaire intime et privée», n’ayant de publique que la forme.

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