Gabriel Eyeghe Ekomie, sénateur du Komo-Kango, accusé d’être le commanditaire d’un crime sur une fillette de 12 ans avec prélèvement d’organes, a menacé, le lundi 26 août, de se suicider. Il a refusé de retourner à sa cellule de la prison centrale où il est détenu depuis le 7 juin 2013.
Le jeudi 26 juillet 2013, le sénateur Gabriel Eyeghe Ekomie avait été transporté d’urgence dans une structure hospitalière de Libreville pour insuffisance respiratoire. Son avocat, Me Gisèle Eyue Békalé, qui continue de clamer l’innocence de son client, indiquait que le sénateur accusé du meurtre d’une jeune fille de 12 ans, souffrait de problèmes cardiaques et son état de santé était assez préoccupant. Ce qui la poussait à demander sa mise en liberté. Il avait donc été pris en charge dans une clinique de la place.
Il y est depuis lors et reçoit régulièrement la visite des membres de sa famille. Depuis quelques jours, rapporte le site internet Gabonactu.com, ne voulant pas retourner à sa cellule de la prison centrale de Libreville, il a menacé les gardes pénitenciers qui essaient de l’extirper de la clinique, de se suicider devant ses femmes. «Si vous me ramenez en prison, je me suicide devant mes femmes au lieu de mourir en solitude dans une cellule», a dit le prisonnier en larmes devant sa femme et ses geôliers.
«Lundi dans la soirée, rapporte le site d’informations citant l’avocat du sénateur, le directeur de la prison et quelques membres de son staff se sont rendus dans la clique où le sénateur est admis depuis plusieurs jours pour des soins d’urgence. Ils sont venus le chercher de force alors qu’il n’est pas du tout guéri».
Me Eyue Békalé a ajouté, selon notre confrère, que son client souffre d’une insuffisance cardiaque, des problèmes de reins et d’un début de diabète. «Les dures conditions de vie en prison auraient empiré sa santé très précaire», indique Gabonactu.
Si le sénateur n’a pas été conduit de force en prison, il pourrait changer de clinique. La source relève que «son avocat et sa famille soupçonnent ses assureurs de vouloir l’expulser de la clinique pour éviter d’alourdir la facture de sa prison en charge». Affaire à suivre !